The Dirty Heads

Festival d’été de Québec 2015 – Jour 8| Bernard Adamus, Bodh’Aktan et Lubik

Succès côté foule pour cette soirée de rock francophone grâce à une programmation parfaite en ce dernier jeudi du Festival d’été de Québec. Du rock au son festif, ceci semble une formule gagnante à Québec. Pas loin du tour du chapeau.


Bernard Adamus

Avec deux albums à son actif et un troisième à venir en septembre cette année, Adamus était attendu par une imposante foule au Parc de la francophonie. En fait, le parc était pratiquement plein au moment où l’artiste a pris place. Une foule bien réchauffée et alcoolisée a réservé un accueil monstre au Montréalais. Inutile de dire que l’artiste et son groupe ont livré la marchandise.

Adamus s’installe et fait ce qu’il fait de mieux: il aligne ses chansons, folk, bluegrass, country et rock les unes après les autres. Sans perdre de temps, il y va même de son grand succès Brun en début de concert. De toute évidence, il est confiant avec le reste de son matériel.

Il jouera, entre autres, de son deuxième album, Fulton Road, Entre ici et chez nous et Arrange-toi avec ça. Quelque part en milieu de set, le groupe ira avec une reprise de Faire des enfants de Jean Leloup. En gardant leur propre son et l’esprit de la chanson d’origine, cette dernière aura été un des moments forts du concert.

Visiblement heureux de la réaction du public, Adamus ira d’un généreux rappel, avec, entre autres, 2176. Ode à la vie urbaine et bohème qui semble avoir marqué le parterre qui chantait chaque ligne avec Adamus.

Le chanteur n’en était pas à sa première prestation au FEQ, mais parions que ce ne sera pas sa dernière non plus.

 

Bodh’Aktan

Le collectif montréalais semble avoir attiré beaucoup de fans de sa part. Leur son celtique, rock et folk aura convaincu plusieurs spectateurs de se vêtir en vert. Le parc au complet semble avoir beaucoup de plaisir à danser et chanter les compositions du groupe où violon, accordéon et cornemuse prennent une place importante.

Le groupe a quand même quelques surprises pour le public québécois. En effet, Rudy Caya vient rejoindre le groupe en milieu de concert pour chanter le grand classique Salut Salaud. Moment de nostalgie pour ceux qui ont plus de 30 ans… Et que dire de cette reprise de Jump Around de House of Pain? Du gros fun sale. Même avec les effets sonores au violon.

 

Lubik

En provenance d’Abitibi, le quatuor avait pour mandat de réchauffer la foule en début de soirée. Avec beaucoup d’énergie, le groupe aura joué pendant 35 minutes des chansons de leur premier album, Jusqu’au boutte. Enregistré dans le fond du bois, de leur propre aveu.

Une bonne prestation en début de programme qui aura laissé une bonne impression sur les spectateurs qui en étaient à leur première expérience.

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