Fitz & the Tantrums

Festival de Jazz de Montréal – Jour 7 | Fitz & the Tantrums au Club Soda – Du bonbon!

Il y avait de la bonne humeur à profusion et de la sueur dans l’air au Club Soda jeudi soir alors que la troupe californienne Fitz & The Tantrums a fait danser, bouger et chanter le public venu entendre sa pop aux accents rétro.

Le parterre était plein à craquer (le balcon cependant était fermé), l’atmosphère avant le spectacle était à la fête, et il y avait de nombreux sourires sur les visages.  Et ceux-ci se sont élargis lorsque les musiciens ont pris d’assaut la scène, suivis des chanteurs Noelle Scaggs et Michael « Fitz » Fitzpatrick.  La joyeuse bande a débuté le spectacle avec l’énergique Keepin Our Eyes Out et ça a donné le ton à toute la soirée.

Photo par Pascal Leduc.

Fitz & The Tantrums. Photo par Pascal Leduc.

Le public a eu droit à une enfilade de chansons rythmées.  Très peu de temps morts dans tout ce spectacle.  Les Don’t Gotta Work It Out, Breakin’ The Chains of Love et Spark ont enflammées la foule dès le départ.

Un coeur géant illuminé, à l’image de la pochette du plus récent album More Than Just a Dream, meublait le fond de la scène et en général, les jeux d’éclairages – avec dominance rose – étaient de bon goût et servaient bien les chansons.

Noelle Scaggs était tout en voix et elle se déhanchait avec sensualité et un bonheur évident.  Une magnifique performance de sa part, et ses interactions avec Fitz étaient des plus amusantes à observer.

Quant à Fitz, son chant sur scène s’est beaucoup amélioré depuis les dernières années.  On ne sentait pas les hésitations des premiers passages dans la métropole, lorsque le groupe commençait.  Le chanteur semble mieux assumer son rôle de meneur ; il danse, il court, il bouge constamment.  Paré de lunette fumées qu’il n’a jamais enlevées, il a chanté avec assurance et justesse.  Le son, très correct, de la salle permettait de bien l’entendre ainsi que chaque instrument et voix.

 

« C’est de la bombe ! » 

Si Noelle et Fitz prennent quasiment tout l’espace au devant de la scène, James King arrive tout de même à se tailler une place et à faire réagir la foule avec ses magnifiques solos de sax.  Derrière lui, John Wicks à la batterie fait un travail remarquable.  Joseph Karnes à la basse est un peu plus effacé mais non moins important, et Jeremy Ruzumna aux claviers apporte des couleurs intéressantes aux chansons.

Photo par Pascal Leduc.

Photo par Pascal Leduc.

Ce dernier a d’ailleurs pu s’amuser avec une version totalement déjantée de Sweet Dreams du groupe Eurythmics.  La foule a embarqué à fond, chantant à tue-tête les paroles du mégahit, en tapant des mains et en dansant.

Le rythme s’est ralenti à quelque reprises, notamment pendant la langoureuse Tighter, tirée du premier album du groupe.  Un joli moment, rempli d’émotions, pendant lequel Fitz a été ravi d’entendre les gens chanter avec lui, affirmant à la fin de la chanson « qu’il s’agît de ma pièce préférée du premier album, je suis heureux que vous la connaissiez ».

Mais en général, le concert fut des plus rythmés et endiablés. Le groupe a beaucoup misé sur les titres du plus récent album, et avec raison, car ceux-ci sont parfaits pour la scène et l’interaction avec le public, ce dernier point étant une spécialité de Fitz  & The Tantrums.

Et il n’y a pas de numéro plus amusant dans leur répertoire que MoneyGrabber, leur succès radiophonique de 2011, chanté en rappel et pendant lequel Fitz et Noelle ont invité – obligé, en fait – le public à s’accroupir aux trois quarts de la chanson, pour ensuite se relever et sauter dans les airs en lâchant son fou.  C’est maintenant une tradition à chaque concert du groupe et le public en redemande.

Parions que ce spectacle a su ravir tous les fans du groupe, et en convertir d’autres.  Tous les éléments, visuels et auditifs, fonctionnaient, et les performances étaient à la hauteur.  Le choix des chansons était irréprochable et le niveau de plaisir était à son maximum.

Pour citer un spectateur près de nous pendant le spectacle : « C’est de la bombe ! »

Et si le sourire qu’affichait Noelle Scaggs tout au long de la soirée était sincère, on peut croire que le groupe s’est beaucoup amusé lui aussi.

Photos en vrac
par Pascal Leduc

Grille de chansons

1. Keepin Our Eyes Out
2. Don’t Gotta Work It Out
3. Winds of Change
4. Break The Walls
5. Breakin The Chains of Wall
6. Spark
7. Sweet Dreams (Are Made of these)
8. House on Fire
9. Fools Gold
10. Out Of My league
11. 6 a.m.
12. Dear Mr. President
13. Tighter
14. L.O.V.

Rappel
15. MoneyGrabber
16. The Walker
17. News 4 You

Photos en vrac (par Pascal Leduc)

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