Lights

Envol & Macadam: Retour sur Young Empires et Lights

La 16ième édition du festival Envol et Macadam s’est officiellement entamée ce soir avec les têtes d’affiche de la première soirée : Young Empires et Lights.

 

20h30 – Young Empires

Young Empires – Photo par Greg Matthews

Le quatuor indie/rock de Toronto Young Empires fut la première tête d’affiche à prendre la scène. La majorité du groupe était en grande forme sur la scène Exo, exception faite du guitariste qui semblait totalement ailleurs ou tout simplement déconcentré.

Le chanteur Matthew Vlahovich possède une voix puissante qui contrebalance plutôt bien la section rythmique très engageante. Une chose un peu décevante par contre était la minceur du son du synthétiseur – véritable manque de corps et de « punch » à ce niveau.

La grille des chansons était très satisfaisante – White Doves et Rain of Gold étaient particulièrement réussies. Un spectacle un peu trop court, mais qui fut fort bien exécuté.

Photos en vrac (par Greg Matthews)
  
 

21h45 – Lights

Lights – Photo par Greg Matthews

La chanteuse Lights a asséné un véritable coup de massue sonore à l’Ilot Fleurie dès son entrée. L’artiste électro/pop semble aimer jouer avec le volume à 11, mais la profondeur du son livrée était également exceptionnelle.

La basse sonnait comme une tonne de brique et sa voix puissante parvenait tout de même à percer remarquablement à travers ce mur de son – étonnant venant d’une si petite fille.

Il est facile de comprendre pourquoi celle-ci a gagné un Juno en 2009 pour meilleure nouvelle artiste. Malgré son jeune âge (25 ans), elle démontre le calme et l’assurance d’une vraie professionnelle. Elle interagissait bien avec la foule, prenant le temps de démontrer l’étendue de ses connaissances de la langue française et d’animer un peu.

Son style de synth/électro/pop est assez unique, mais demeure tout de même accessible. Ce qui est dommage, c’est que l’on dirait qu’elle tombe victime des courants actuels en insérant des instances de dubstep lourd qui n’ont parfois rien à voir avec la chanson. C’est comme si Skrillex venait faire un 30 secondes dans une chanson de Metric – ça ne fonctionne tout simplement pas.

Cela n’enlève rien à sa performance par contre. L’énergie déployée était admirable et la petite foule en aura finalement eue pour son argent.

Photos en vrac (par Greg Matthews):

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