Les Soeurs Boulay

Entrevue| Les soeurs Boulay à la conquête du Métropolis

Le 30 mai au petit matin, Sors-tu.ca était en entrevue avec Stéphanie et Mélanie Boulay qui se préparaient à prendre l’avion pour l’Europe ! Les deux sœurs sont nominées une seconde fois pour le prix Félix-Leclerc, et on les retrouvera au Métropolis, pour un concert avec la participation de l’ensemble vocale Les Voix Ferrées le 20 juin.

Les Soeurs Boulay aux Francofolies 2013. Photo par Pierre Bourgault.

Les Soeurs Boulay aux Francofolies 2013. Photo par Pierre Bourgault.

On vous appelle de bonne heure juste avant un voyage, où partez-vous?

Stéphanie: On fait un spectacle au Trois Baudets le 2 juin à Paris puis on s’envole pour cinq ou six spectacles à Genève en Suisse. On se prépare!

Dans vos valises, il y a quoi ?

Stéphanie: Moi j’amène toujours un nouveau livre avec moi, comme ça le voyage me fait moins peur…

Mélanie: Mon passeport ! Stéphanie est vraiment freak de passeport, elle m’a refilé sa peur ! (rires)

Vous êtes en nomination pour le prix Félix-Leclerc 2014, qu’est-ce que ça représente pour vous ?

Stéphanie: C’est très flatteur, c’est la deuxième année qu’on est nominées ! Ca serait une autre occasion de revenir à La Rochelle. (ndlr: Les sœurs Boulay y étaient en juillet dernier pour un concert aux Francofolies de La Rochelle). En passant, il faut que je t’avoue j’y ai vécu une mauvaise expérience:  la dernière fois qu’on y est allé j’avais fait une intoxication alimentaire… Les moules je pense. On avait même dû écourter un peu le concert!

Diriez-vous que la France a bien reçu votre musique ?

Stéphanie: Les gens ne nous connaissent pas, je pense qu’ils nous ont trouvées curieuses… Ils ne comprenaient pas tout ce qu’on disait. Dans les scène francophones, on était au Printemps de Bourges et on a fait quelques spectacles en Belgique!

Parmi tous les nominés pour le prix Félix-Leclerc, Alex Nevsky, Antoine Corriveau, Ingrid St-Pierre, Klô Pelgag, Ludovic Alarie, Patrice Michaud, Philémon Cimon Philippe Brach ou Salomé Leclerc. Quel est votre coup de cœur?

Les soeurs Boulay: On les aime tous !

Y a-t-il un prix particulier que vous aimeriez gagner ? 

Mélanie: Le prix Félix-Leclerc bien sûr, et l’Adisq, c’est très représentatif pour moi. C’est un rêve de petite fille… Je pense qu’il récompense le vrai travail de fond, d’auteur-compositeur. Moi j’aimerais que dans 10 ans on chante nos chansons autour d’un feu, et de laisser un héritage ! (rires). Mais déjà pour notre premier album en moins de deux ans on s’est bâti un vrai public !

Vous êtes de retour très bientôt pour les Francofolies de Montréal le 20 juin, pour chanter avec une vingtaine de choristes, Les Voix Ferrées. Vous avez adapté l’album Le Poids des confettis ?

Stéphanie: Oui avec 20 choristes masculins. C’est super excitant, parce que c’est comme ça qu’on a commencé à chanter… Dans une chorale, et on était les deux seuls enfants ma sœur et moi !

On a adapté notre album pour le chanter avec la chorale, c’était un désir de renouvellement, et une certaine manière de se mettre un peu en danger !

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Préférez-vous partager la scène en festival ou jouer en duo ? 

Stéphanie: Je pense que c’est une énergie vraiment différente, les deux sont agréables ! En salle, c’est ton public, c’est comme des pantoufles, alors qu’en festival ça demande plus d’énergie, il faut aller chercher les gens !

Vous avez fait énormément de shows en un an et vous allez devoir vous approprier la salle du Métropolis, cela marque quand même une grande étape dans votre carrière !

Les soeurs Boulay: Oui, ça représente un grand accomplissement. C’est vraiment impressionnant le Métropolis ! On y était l’année passée ; on était invitées par Louis-Jean Cormier pour une chanson. On écoutait les murs du Métropolis, la foule dégageait une énergie de fou ! On commence déjà à avoir peur!

Y a-t-il un nouvel album en préparation ?

Stéphanie: On a recommencé à écrire des chansons, oui ! On a une autre technique que notre premier album, Le Poids des confettis, on l’a fait presque en une semaine ! (rires) On avait tellement joué les tounes qu’on a pas eu le temps de les mijoter beaucoup ! Là on essaie d’en faire petit à petit, c’est un travail à long terme qu’on aimerait finir en automne 2015!

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