Kim Churchill

Entrevue | Kim Churchill, rêves et musique sur la route

Au Canada pour une tournée avec Steve Hill et Matt Andersen en mars, puis en solo en avril, Kim Churchill, jeune Australien de 23 ans, y lancera aussi son nouvel album Silence/Win le 1er avril. Cet artiste voyageur aux paroles profondes malgré son jeune âge s’est arrêté à Montréal et a raconté son parcours à Sors-tu.ca.

Ces 8 derniers mois, il a composé, pratiqué et joué ses chansons sur la route et dans de petites villes. « Je suis prêt à partager ça avec les gens partout dans le monde. C’est ce que j’ai fait de mieux jusqu’à maintenant, j’adore cet album et j’espère pouvoir dire cela de chaque nouveau projet. »

Un album qui grandit avec l’artiste

Kim Churchill a choisi d’engager Warne Livesey comme directeur artistique, chose qu’il n’avait jamais faite auparavant. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il a décidé de travailler avec lui, apporter du nouveau à sa musique. « Il m’a aidé à me découvrir moi-même, à faire des choses que je ne croyais pas être capable de faire. Dans le passé, j’étais très froid à l’idée de laisser quelqu’un changer ce que j’avais en tête, mais je suis arrivé à un point où j’avais besoin de laisser aller. »

« Mon travail, c’est de faire de la musique, mais aussi de penser. Je pense constamment, et c’est pourquoi les paroles de mes chansons sont si profondes. Avant je voulais que ça fasse réfléchir les autres, maintenant, j’écris plus pour exprimer ce que je ressens et je crois que c’est d’autant plus significatif. »

« La perception du public apporte souvent un sens aux paroles auquel je n’avais pas pensé moi-même. » Kim Churchill compose de façon impulsive, quand il a une idée, il l’enregistre. « En créant aussi spontanément, ça laisse beaucoup d’espace à ma musique pour grandir avec moi. »

L’aventure

Kim Churchill voyage depuis qu’il a terminé l’école, accompagné de sa guitare à l’arrière d’une vanne, il ne s’est plus jamais posé et a continué son chemin. Sans vraiment le savoir, il rêvait de cette carrière internationale qu’il a à seulement 23 ans. « Je ne savais pas comment rêver si grand, mais découvrir que je voulais vivre de ma musique, ça a fait partie du voyage. »

« Le voyage m’inspire à écrire ma musique, puis je voyage pour la partager, c’est un cercle continuel. » Pour l’artiste, l’un ne va pas sans l’autre. Depuis la fin de son secondaire, il a toujours voyagé et mis à part ses premières chansons, il a toujours composé sur la route et veut continuer de le faire.

Cette aventure l’a mené jusqu’au Canada, où il entame une tournée avec Steve Hill et Matt Anderson. Kim Churchill, conscient et parfaitement à l’aise avec le fait d’être le plus jeune, y voit une occasion d’observer et d’apprendre, il espère d’ailleurs jouer avec les deux guitaristes sur scène. Il promet aussi un aperçu de son nouvel album et interprétera quelques nouvelles chansons, notamment le premier simple Window To The Sky.

Le jeune chanteur blond, surfer, australien, avec sa guitare acoustique et ses chansons d’amour. Le genre d’artiste qui provoque une réaction aiguë chez les adolescentes. Mais loin des Justin Bieber ou des Cody Simpson de notre époque, Kim Churchill ne tient pas à cette image stéréotypée qu’on lui donne trop souvent. « Je suis blond, je suis australien, je chante. Je ne peux rien y faire, mais ce que je peux faire, c’est être moi-même et laisser les gens découvrir que je suis plus que ça, que je n’entre pas dans une boîte préfabriquée.»

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