crédit photo: Elizabeth Landry
Vanille

Entrevue avec Vanille | Un chant d’apaisement

À l’aube de la parution de son troisième album, Un chant d’amour, Vanille (Rachel Leblanc de son vrai nom) est fébrile : à sa rencontre avec Sors-tu?, quelques heures avant son événement de lancement, l’artiste affiche une grande candeur. Elle est heureuse d’avoir pu mener à bien son projet, qui lui colle beaucoup à la peau, et de faire entendre ses paroles au public.

Cette fois-ci, je me sens en paix à l’idée de la sortie de l’album, dit Rachel Leblanc, enthousiaste. D’habitude, je suis très nerveuse lorsque je sors un album, et j’ai peur de savoir ce que les gens vont penser. Mais pour celui-ci, j’étais tellement encrée dans ce que j’ai fait que j’ai le sentiment d’être apaisée. J’ai hâte que les gens puisse l’entendre.

Celle qui alterne entre amour et nostalgie dans l’ensemble de son œuvre espère que le public va se retrouver dans cet album : elle fait notamment appel à l’émotion du public, et au rôle de la notion de l’amour dans la société et dans la vie des gens. Le disque contiendra dix chansons, qui évoqueront également la mélancolie, voire le rêve, ou l’idéal de l’amour tel que Rachel Leblanc le perçoit en 2025.

Pour le lancement officiel, Rachel Leblanc a effectué une période d’écoute dans les bureaux de son label, Bonbonbon. En compagnie de plusieurs amis et membres des médias, elle a invité les gens à s’arrêter et à se laisser guider par les paroles et la mélodie de la chanson, ce qu’elle croit que l’on devrait faire plus souvent, en tant que société, selon elle.

« On a l’habitude dans la vie de tous les jours de faire quelque chose, en écoutant de la musique. Aujourd’hui, on se concentre uniquement sur la musique. C’est une écoute qui est vraiment intime, entre moi et mon public, et qui est faite en silence. Ça me permet de me mettre à l’aise, en faisant écouter mon album. Comme un safe space. »

 

La France, un public différent du Québec

Mis à part le Québec, Rachel Leblanc retrouvera également le public français. Elle anticipe grandement un retour sur le Vieux-Continent, soulignant notamment la difficulté pour une artiste québécoise de se faire découvrir en France. Selon Rachel Leblanc, la différence de culture et le public amènent son lot d’excitation.

« Je trouve que le public européen comprend un peu plus mes références, comparé au public québécois, dit Rachel Leblanc. En particulier pour celles des années 1960, où je tends à faire le contraste entre la chanson francophone et la chanson française. La critique est aussi très «calée», qui fait ressortir leur côté érudit. Je les trouve plus durs dans leurs commentaires, alors que les Québécois sont plus ouverts à ce que je fais, ce que j’essaie. Mais ça reste deux cultures différentes. »

Mis sur pied en 2017, Vanille est un projet musical élaboré par Rachel Leblanc dans le cadre duquel elle a fait paraître ses trois albums. Un chant d’amour est décrit comme étant celui le plus étoffé et le plus élégant de sa carrière jusqu’à date, regorgeant de chansons intemporelles et accompagnée de mélodies marquantes.

Suite au lancement de ce mercredi, la chanteuse amorcera la tournée québécoise de son disque, qui l’amènera aux quatre coins du Québec, notamment le 8 novembre au Lion d’Or de Montréal et le 13 novembre au Pantoum de Québec. Sa tournée se conclura le 20 mars 2026.

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