crédit photo: Marc-André Dupaul
Alex Burger

Entrevue avec Alex Burger | Ça s’invente pas : un projet créé à vitesse grand V

L’artiste québécois, originaire de Saint-Jean-sur-Richelieu, Alex Burger a sorti un nouvel album intitulé Ça s’invente pas à la fin du mois d’octobre. Le jeune chanteur a présenté une première fois son deuxième album au public lors d’un concert à Sutton le 26 octobre, puis à Québec au début du mois de novembre. Mercredi prochain, 22 novembre, c’est enfin à Montréal que l’album sera interprété lors d’un lancement-spectacle à la Sala Rossa. Sors-tu? a pu s’entretenir avec Alex Burger au sujet de ce deuxième album.

Un album créé rapidement

Après le succès de son premier album Sweet Montérégie, qui avait obtenu le Félix de l’album country de l’année en 2021, Alex Burger sort son deuxième projet solo : Ça s’invente pas, un nouvel album country dans lequel on peut également percevoir un côté folk ou même rock. L’album a été enregistré live en moins d’une semaine en décembre 2022, il aborde des sujets de la vie du chanteur, dont l’amour, le quotidien, ou encore la famille, notamment avec sa chanson Merzi môman qui parle de la mère de l’artiste.

Pour Alex Burger, le public est « libre de faire sa propre interprétation » en ce qui concerne les thèmes abordés dans l’album. Ils peuvent autant le voir comme quelque chose d’uni entre chaque morceau, une histoire qui se continue, ou voir chaque chanson comme une histoire à part entière. L’artiste n’a quant à lui pas de préférence sur le sujet. Selon lui, tout dépend aussi de l’humeur de la personne qui écoute : « les paroles peuvent se prendre d’une façon un jour, et d’une manière complètement différente le suivant ».

Pour l’artiste, cet album est «important à faire dans [son] parcours » car il n’avait jamais enregistré et réalisé un projet aussi rapidement. Selon lui, cette expérience a permis à ses musiciens et à lui-même de « réaliser [qu’ils peuvent] jouer ensemble dans la même pièce [pendant plusieurs jours d’affilés] » et garder le son qu’ils avaient découvert ensemble avec l’album Sweet Montérégie.

Faire les choses sans trop y penser

Alex Burger ne considère pas qu’une des chansons de son album soit plus symbolique que les autres, il tient à chacun de ses morceaux de la même manière. Il a hâte que le public découvre l’album au complet lors de ses futures performances live, mais s’il devait en choisir une en particulier, ça serait la dernière de l’album intitulée Le roi de la montagne. Il se dit tout de même impatient de faire découvrir l’intégralité son album en live à son public.

Peu de symbolique se trouve derrière le titre de l’album, choisir un titre était plus vu comme une obligation pour l’artiste. Mais ce qui comptait le plus pour Alex Burger c’était d’avoir un titre dans lequel il y avait la lettre V (!) : « Je voulais un titre avec un V quelque part […] je trouve que ça sonne bien, que ça coule » explique-t-il avant d’ajouter «avec la lettre V on pourrait s’envoler».

Pour l’artiste, même le choix des thèmes abordés dans l’album a été fait selon les humeurs et pas de façon très réfléchie ou planifiée. En ce qui concerne le morceau évoquant sa mère, Merzi môman, l’artiste avoue « je ne pouvais pas être là pour la fête des mères, donc on a écrit une chanson pour se faire pardonner. »

Le concert-lancement de Ça s’invente pas d’Alex Burger se tiendra le 22 novembre à 19h à la Sala Rossa. Billets par ici.

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