Dix clichés lavallois déculottés par la gang de Diapason

Le Festival musical indépendant Diapason débute ce jeudi soir et se poursuivra jusqu’au 26 octobre prochain. Avec Mononc’ Serge, Keith Kouna, Les Frères Goyette dans une galerie d’art, Lisa LeBlanc après deux excellents bands indépendants (The Great Novel et Cherry Chérie), Jimmy Hunt dans un « show gossé sur mesure », Alex Nevsky, Grimskunk et beaucoup plus encore, la programmation est plutôt alléchante. Mais un détail nous chicote : tout ça, ç’a lieu à Laval…

Question de nous convaincre d’aller faire un tour dans la lointaine contrée du Colossus et du Carrefour Laval, Sors-tu.ca a confronté l’équipe de Diapason à 10 gros clichés de Montréalais envers Laval. Admirez leur défense.


Nevsky.

Alex Nevsky.

1. C’est loin.

Si faire 7 minutes de métro de la station Jean-Talon est loin, les 8 minutes vers Berri-UQAM doivent vous paraître interminables.

2. Faut que je paye le métro à Laval. Le retour n’est pas compris dans mon forfait mensuel avec ma carte OPUS. 

C’est certain qu’il faut que tu ajoutes un gros 3 $ à ta soirée. Si ça t’empêche de manger, tu devrais commencer par couper dans les spectacles.

3. Votre festival présente des spectacles que je pourrais voir en ville.

Alex Nevsky, 5 finalistes et 25 000 $ en prix la même soirée, Mononc’ Serge, Les Frères Goyette, Tire le coyote et Keith Kouna dans des salles intimes, des légendes comme Grimskunk sur la nouvelle scène de la Maison des arts de Laval, Lisa Leblanc en version barbecue avec deux super groupes émergents (The Great Novel et Cherry Chérie), Jimmy Hunt à la belle étoile… Bref, des moments uniques, intimes et magiques. En plus de la bonne bière, des gens sympathiques et parfois même des saucisses.

4. Il y a trop de bars de danseuses à Laval.

On fait tous des excès.

Diapason : indépendant financièrement.

Diapason : indépendant de toute subvention publique.

5. La Ville de Laval est corrompue.

Le festival est 100 % indépendant de toute subvention publique.

6. J’ai peur de rester pris et de devenir douchebag.

C’est un risque à prendre. Mais normalement, tous nos concerts finiront à temps pour que vous puissiez rentrer chez vous en métro, en bus ou à pied.

7. Un spectacle, c’est un spectacle. 

Nous ne voyons pas cela comme ça, alors nous exigeons un minimum d’originalité de la part de nos artistes afin d’offrir un spectacle différent. Sinon, c’est nous qui ajoutons un contexte amusant, que ce soit un lieu atypique, on vous offre des gâteries, on ajoute des surprises et le tout dans des petites salles intimes, près de l’artiste.

8. Je connais un gars qui ….

On connaît tous un gars qui…

9. À Laval, il y a juste des centres d’achat.

Oui, c’est pour ça que ce n’est pas évident de trouver de bons lieux et que nous comptons sur votre support afin de créer une vie culturelle de qualité dans des régions autres que Montréal.

10. À Laval, il y a des gens qui arrosent leur asphalte.

Oui, il y en a aussi à Rimouski, Amos, Longueuil et on en aurait même vu, récemment, à Outremont. N’empêche qu’en automne, ils sont pas mal moins intenses sur la gâchette.

C’est bon. On va y aller.

Par ici tous les détails de la programmation de Diapson 2013. Avec une carte, pour situer les lieux. 

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