Die Spitz au Ritz PDB | Le nouveau pari sauvage du label de Jack White
Le groupe texan Die Spitz rejoint Third Man Records, le label de Jack White, pour la sortie de son premier album, Something To Consume. Une signature qui confirme leur ascension fulgurante sur la scène rock actuelle. La formation se produisait ce samedi soir au Ritz PDB.
Babe Haven
La formation au duo dur — Lillie au chant et Naomi à la guitare — change souvent pour le reste des musiciennes. Originaire de Caroline du Nord, Babe Haven est en tournée avec les Texanes de Die Spitz pour cette tournée nord-américaine et a livré hier soir une performance à la hauteur d’un band qui se lance : elles ont faim.
Ce que j’aime des nouveaux groupes, de la relève, c’est que depuis le début des années 90, il y a tellement eu de crossovers — rock, grunge, garage, thrash metal, hardcore, punk, post-hardcore — qu’aujourd’hui, on se retrouve avec des bands qui proposent une musique inclassable, inétiquetable. C’est exactement ce que beaucoup de groupes cherchaient dans les années 90 et 2000, mais qu’ils avaient du mal à atteindre, parce que tout restait à inventer.
En 2025, avec l’avènement de l’hyperpop qui a rebattu certaines cartes, ces bands peuvent toucher un public très large : chacun peut y trouver ce qu’il aime. Si on revient à la prestation de Babe Haven, hier soir au Ritz PDB, je dois dire qu’une grande partie du show reposait indéniablement sur le batteur, dont le niveau extraordinaire permettait à l’hyperpop du groupe de réellement s’envoler. Ajoutez à ça tout le travail de textures et de sons assuré par la guitariste : clairement un duo de génies en construction. Contact avec le public bien maîtrisé — et pourquoi ne pas tenter un wall of death, cher à Randy Blythe, dans la petite salle du Ritz PDB.
DIE SPITZ
21h passées et DIE SPITZ débarque sur scène. Comme à chaque live de la formation texane, le sourire freaky-creepy de Kate, la bassiste, vient immédiatement chercher la foule.
J’ai découvert Die Spitz en me renseignant sur les nouveaux groupes pressentis pour le Hellfest 2026. Leur signature sur le label de Jack White, Third Man Records, m’a fait tiquer. À l’écoute, je ne m’attendais pas à tomber sur un crossover, encore une fois très bien maîtrisé : du sludge à forte coloration southern rock, une grosse couche de garage et des voix post-hardcore. Un régal.
Après un premier essai en 2022 avec l’album The Revenge of Evangeline, la signature chez TMR — aux côtés de Jack White ou Interpol — permet au quatuor texan de s’envoler et de se concentrer entièrement sur la musique. La performance de Die Spitz restera inoubliable à Montréal : contact exceptionnel avec le public, la chanteuse finissant debout sur le bar, le pit transformé en enchaînement de circle pits et autres traductions hardcoresques. Après avoir ouvert pour Viagra Boys en septembre 2024 et joué au Café Campus l’année précédente en 2023, il était temps que Die Spitz headlinent à leur tour, et quoi de mieux que le Ritz pour sortir du show avec une grosse ankylose.
Photos en vrac
DIE SPITZ
Babe Heaven
- Artiste(s)
- Die Spitz
- Ville(s)
- Montréal
- Salle(s)
- Bar Le Ritz PDB
- Catégorie(s)
- Alternatif, Grunge, Rock,



















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