Critique | The Wilderness of Manitoba au Divan Orange
Les folkeux canadiens de The Wilderness of Manitoba étaient de retour au Divan Orange ce mercredi, près d’un an après un passage raté au même endroit. Cette fois-ci la performance était à point et l’attitude bien meilleure. Malheureusement, c’était au tour du public d’être moyen.
Le groupe, même si en formule duo seulement (parfois accompagné, cependant, des musiciens de JF Robitaille) était en bien plus grande forme que lors de leur dernière rencontre avec Montréal. Cette fois, Will Whitwham prenait le temps de s’adresser à la foule entre les titres et souriait abondamment.
Et ce bien qu’une parcelle du public, disons légèrement éméchée, semble être beaucoup plus présente pour poursuivre un party de Cégep que pour apprécier les harmonies vocales du band.
Ce qui a donné à tous l’inattendue opportunité de se délecter de l’assez improbable vision d’une clique de jeunes dames qui dansent cochon, drink exotique en main, sur cette toune-là.
Le bout plate c’est que ces bonnes gens étaient assez bruyants pour enterrer toute tentative de la formation de jouer des pièces plus tranquilles.
En contrepartie, ça a aussi eu du bon. Ça a forcé le groupe à remanier son setlist pour se concentrer sur des chansons plus rock, chose dont tout le monde a bénéficié. Whitwham lui-même s’est laissé prendre au jeu et s’est donné jusqu’à tout trempe de sueur.
« We thought this was about to be a real quiet Wednesday. Turns out we were wrong ! »
En première partie, le Montréalais JF Robitaille a livré son mélancolique folk-rock qui lui a auparavant déjà valu les honneurs d’une poignée d’étoiles de l’indie (il a travaillé avec des collaborateurs de Beck, Arcade Fire, Wilco, etc.).
- Artiste(s)
- JF Robitaille, The Wilderness of Manitoba
- Ville(s)
- Montréal
- Salle(s)
- Divan Orange
- Catégorie(s)
- Folk, Indie Rock,
Vos commentaires