Critique | The Flatliners
Malgré une température particulièrement hivernale samedi soir, les fans des Flatliners ont tout de même convergé en grand nombre vers le Underworld afin d’assister au concert de leur groupe punk favori. La formation canadienne en profitait pour venir présenter leur petit dernier, Dead Language, à un public qui ne demandait pas mieux que quelques nouveautés au sein de leur grille de chansons.
C’est toutefois sous le son du classique Eulogy, tiré de leur album The Great Awake, que le quatuor a entamé la soirée. Un choix judicieux qui a tout simplement mis le feu aux poudres ! La table était mise pour le restant des festivités.
Le groupe semble très à l’aise avec son nouveau matériel et on a eu droit à plusieurs nouvelles pièces dont Bury Me et Tail Feathers. Cette dernière fut chantée à tue-tête par les quelques centaines de personnes présentes et il ne serait pas surprenant de la voir se trouver une place de choix au sein de leurs prochains spectacles. Elle pourrait remplir facilement le rôle de pièce de clôture. C’est à voir !
Resuscitation Of The Year, pièce qui lance Dead Language, a soulevé la foule de manière impressionnante tandis que Caskets Full, le dernier single du groupe, a testé la voix des spectacteurs. Vraiment bien livré!
Bien sûr, le vieux matériel de la formation a toujours sa place. On est remonté jusqu’à Destroy To Create afin d’entendre un favori de la foule avec Fred’s Got Slacks. Une petite touche ska qui nous rappelle les débuts des Flatliners. Chris semblait avoir de la difficulté à tenir le rythme au niveau de la voix probablement causé par une interprétation, disons-le, beaucoup plus rapide qu’à l’habitude. Déjà que l’original ne donne pas sa place côté rapidité, il s’agissait d’un défi peut-être un peu trop intense.
Hommage à Tony Sly
Par la suite, on a entendu un savant mélange de leurs premiers albums avec en autre Monumental, This Respirator, July! August! Reno! et Count Your Bruises. Le groupe a aussi présenté leur contribution à la compilation hommage à Tony Sly qui a vu le jour tout récemment avec Fireball. Belle pensée pour ce pilier de la scène punk.
Le rappel a été court mais interprété avec une précision chirurgicale. Belle surprise d’entendre Christ Punchers, chanson tirée du single de Monumentals, suivi de probablement la pièce la plus agressive du répertoire des Flatliners, Shithawks. Il n’en fallait pas plus pour que le public se déchaîne ! On a même eu droit à une apparition du chanteur de Dig It Up qui a tout donné sur cette dernière. On ne pouvait demander mieux comme fin.
C’est donc avec l’esprit tranquille, et plusieurs avec un nouveau chandail hilarant mettant en vedette le maintenant célèbre Rob Ford, que tous les fans ont quitté la salle avant d’aller affronter la tempête et les routes glissantes. Une performance bien ficelée qui démontre désormais l’expérience du groupe sur les planches.
- Artiste(s)
- Flatliners
- Ville(s)
- Montréal
- Salle(s)
- Underworld
- Catégorie(s)
- Punk,
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