Critique | Streetlight Manifesto à Montréal

Mercredi 17 octobre 2012 – Métropolis (Montréal)

Le groupe ska-punk très énergique Streetlight Manifesto était de retour à Montréal mercredi soir pour un concert au Métropolis.

Les gars de Streetlight ont pris l’habitude de venir mettre un pied à Montréal fréquemment et chaque fois qu’ils viennent en ville, c’est un spectacle à ne pas manquer.

Particulièrement apprécié par le public montréalais, Streetlight Manifesto épate toujours. Le groupe est sur le point de lancer un nouvel opus, intitulé Hand That Thieves et il nous en a donné un grand avant-goût. Jouant plus de quatre nouvelles chansons au cours de la soirée, les musiciens nous ont rapidement convaincus de leur nouveau matériel.

Certaines des nouvelles compositions sonnaient comme du vieux Streetlight Manifesto du temps de Everything Goes Numb (rythme et paroles chantées extrêmement rapidement) tandis que d’autres avaient une sonorité un peu plus joyeuse et dansante. On pense particulièrement à un des titres où le chanteur chantait à propos d’arcs-en-ciel et de bonheur; des thèmes rarement abordés par le groupe habituellement. Bref, nous avons bien hâte d’entendre ces nouvelles chansons en version enregistrée, car ce que nous avons entendu semblait très prometteur.

D’un autre côté, Streetlight Manifesto a surpris la foule montréalaise en ramenant leur grand succès Everything Went Numb et leur populaire medley qui regroupe Point/Counterpoint et Kesbey Nights dans leur grille de chansons. En effet, au cours des dernières années, le groupe laissait souvent de côté ces titres préférés du public. Nul ne peut dire à quel point le « moshpit » a éclaté lorsque les fans ont entendu les premières notes de ces chansons.

Une des particularités de ce groupe en concert est qu’il modifie la composition de plusieurs de ses chansons. Par exemple, Forty Days est introduit par un « jam » musical, tandis qu’au milieu de Somewhere In The Between, on nous présente un solo de quasiment chaque instrument. Bien que ces ajouts allongent les chansons, ils les enrichissent davantage et les rendent encore plus agréables à écouter en spectacle.

D’un autre côté, les membres semblaient particulièrement en forme et de bonne humeur. Le chanteur, Tomas Kalnoky, s’amusait à parler en français entre les chansons, tandis que les autres musiciens au devant de la scène semblaient mener un concours avec la foule, à savoir qui était en mesure de chanter les paroles le plus fort.

Bref, quoi dire d’autre sur Streetlight Manifesto? C’est un groupe quasi-parfait sur scène, qui sait jouer parfaitement ses morceaux (malgré les quelques problèmes techniques survenus au cours de la soirée), qui sait comment bien interagir avec ses fans, et surtout, qui sait comment capter l’attention de son public et le garder éveillé. On ne se fatigue jamais de voir le groupe en spectacle, et ce, même s’il remâche souvent la même grille de chansons.

Grille de chansons

1. Everything Went Numb
2. We Will Fall Together
3. Nouvelle Chanson
4. Down, Down, Down To Mephisto’s Cafe
5. Nouvelle Chanson
6. Forty Days
7. Nouvelle Chanson
8. Here’s To Life
9. Watch It Crash
10. A Moment Of Silence
11. A Moment Of Violence
12. Nouvelle Chanson
13. A Better Place, A Better Time
14. Somewhere In The Between

Rappel
15. Point/Counterpoint/Kesbey Nights
16. The Big Sleep

Photos en vrac
(par Karine Jacques)