Critique | Louis-Jean Cormier charme une fois de plus au Métropolis
Louis-Jean Cormier s’arrêtait à Montréal ce jeudi 14 mai pour faire voyager le Métropolis. À travers Les grandes artères, son plus récent album, et en retournant dans le passé le temps de quelques pièces issues du disque Le treizième étage, il a offert au public une performance des plus énergiques, transportant le Métropolis dans son univers. Compte-rendu.
Une première partie idéale
Antoine Corriveau assurait la première partie et Louis-Jean Cormier s’est donné la peine de monter sur scène pour présenter cet artiste francophone « qui écrit de grandes chansons, de belles chansons ». Antoine Corriveau a ainsi créé une ambiance envoûtante pour le public, avec un style musical unique, qui se marie parfaitement à celui de Louis-Jean Cormier. Un artiste à découvrir, notamment pour son dernier album Les ombres longues.
Dans l’univers de Louis-Jean Cormier
« Ce soir Métropolis, on veux te faire voyager ! » lance-t’il entre deux chansons. Avec Hélicoptère et St-Michel, Louis-Jean Cormier fait plaisir au public dès la première note jouée. Des cuivres viennent ensuite se joindre au chanteur pour la très populaire pièce Si tu reviens, « on est comme un cirque, parce que Les grandes artères est un disque costaud en collaboration. Si tu reviens, c’est 90 musiciens sur album, 16 sur scènes » confie l’artiste au public.
La mini fanfare reste ainsi avec Louis-Jean Cormier pour une bonne partie du spectacle, bien que la scène du Métropolis semble chargée, les arrangements musicaux offrent une dynamique incomparable.
Avec une mise en scène assez simple, composée de projections et d’un éclairage presque tamisé la plupart du temps, le spectacle de Louis-Jean Cormier se donne dans une ambiance chaleureuse. En milieu de spectacle, l’artiste retourne dans le passé, « on a renvoyé les flûtes dans le nord, on est devant toi, sans filet » dit-il avant Bull’s Eye, Cœur en tef et Tout le monde, dans des versions épurées avec basse, guitare, percussions et xylophone.
Le Métropolis a ensuite droit à une performance intime, pendant laquelle Louis-Jean Cormier s’assoit sur le bord de la scène avec sa guitare acoustique et Adèle Trottier Rivard pour interpréter Jouer des tours, puis un banjo se joint au duo pour la pièce Montagne russe.
Poète même lorsqu’il s’adresse au public, Louis-Jean Cormier crée un lien solide avec celui-ci, « tu chantes fort Métropolis! » répète-t’il plusieurs fois, alors que la salle pourrait chanter seule les plus grands succès de l’artiste. Il termine le spectacle sur une note festive avec la pièce Fanfare.
Louis-Jean Cormier revient sur scène avec Complot d’enfant et termine le rappel avec le succès 2 saisons 3/4, « une chanson pour la route, sur la route », mettant ainsi fin au voyage du Métropolis dans son monde.
Grille de chansons
- Artiste(s)
- Louis-Jean Cormier
- Ville(s)
- Montréal
- Salle(s)
- Métropolis - MTELUS
- Catégorie(s)
- Chanson,
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