Critique | Helloween à l’Impérial de Québec

Le groupe Helloween, les pionniers du  »power-metal », est venu nous donner une prestation digne de ce nom, jeudi soir à l’Impérial de Québec. Après la première partie de Cold Steel, band de  »trash-metal » américain, les gars de Helloween nous ont servi une intro d’AC/DC, question de réchauffer un peu cette salle bondée.

Le groupe, qui en est à sa 29e  année d’existence, a embarqué sur scène complètement en feu, devant un public d’âges assez divers avec le classique Eagle Fly Free‘. Avec son énergie incroyable, le chanteur Andi Deris (qui est avec le groupe depuis 1993) a su capter l’attention de la horde d’adeptes de ce groupe mythique.

Malgré son âge, Deris livre encore un vocal pratiquement impeccable. Entouré de musiciens de grande qualité, dont les deux seuls membres originaux du groupe (Michael Weikath à la guitare et Markus Grosskopf à la basse), ces vieux de la vieille nous ont offert une panoplie de chansons qui résumaient très bien l’ensemble de leur carrière.

 

Visuel et sono plus ou moins à la hauteur

Par contre, le son et l’éclairage ont quelque peu brisé la magie. Beaucoup trop de lumières en arrière-scène qui aveuglaient cette grande foule. Coté son, la batterie qui prenait toute la place dans le mix, venait étouffer les guitares durant les solos.

La prestation débordante d’énergie que ces géants nous ont livrée a compensé pour ces manques. Après treize pièces, passant des premiers albums aux plus récents (Walls of Jericho, Keeper Of the Seven Keys Pt 1, jusqu’au dernier Straight Out of Hell), ils sont revenus après une toute petite pause avec un premier rappel, Are You Metal ? et Dr. Stein, avant de conclure avec leur plus grand classique, ‘I Want Out, de 1988. Cette dernière qui a été reprise par plusieurs groupes qui ont emboité le pas du “power-metal”.