Critique | Galaxie à l’Impérial de Québec
Afin de garder une présence à l’année dans la ville de Québec, le Festival d’été organise depuis quelques temps des concerts à l’Impérial, au coeur du quartier St-Roch. Les Nuits FEQ présentent des artistes d’ici à un prix fort abordable. Et en ce mois de mars, la nuit en question a été particulièrement fuzzée.
En effet, avec un nouvel album encore tout chaud, Olivier Langevin et compagnie se promènent dans la province avec leur rock et leurs grooves prêts à faire lever le party. Et dans un Impérial rempli, party il y a eu.
La soirée a été à l’image du dernier album, Zulu: remplie de riffs et sans temps mort. De toute évidence, les musiciens avaient envie de jouer et ne se formalisaient pas trop des discours entre les chansons. Galaxie balance les morceaux de son dernier album sans arrêt avec quelques jams et solos bien sentis au travers. Néanmoins, la foule retrouve quelques classiques de Tigre et Diesel ici et là. En guise de troisième chanson, l’excellente Camouflar est venue mettre le feu sur le parterre. Piste 1 et Shanghai viendront plus tard.
À noter que pour cette tournée, le groupe mise beaucoup sur les percussions afin de rendre justice aux pièces de Zulu. Mais malgré tout, Olivier Langevin, le J. Mascis du Québec, fait du feu avec sa guitare et prend toute la place avec son festival du riff. Ou presque.
Car il ne faut jamais sous-estimer un Fred Fortin armé d’une horrible casquette et d’une basse Gibson: ce dernier amène une lourdeur qui vient supporter à la perfection le party « guitaristique » de Langevin. Et il ne faudrait pas passer sous silence les claviers de François Lafontaine qui apportent un élément psychédélique fort pertinent dans ce chaos contrôlé. Sans compter la bouteille de cognac qui circulait entre les musiciens. Quand on parle de party…
Après une heure de rock où presque toutes les pièces de Zulu furent jouées, Galaxie prend une très courte pause pour revenir avec un rappel plutôt planant et jammé. Pétrole brut, dernière chanson de Zulu, est jouée quelque part au milieu. Après un dernier déluge de riffs, Galaxie quitte avec le sentiment du devoir accompli.
Galaxie est de retour et ses musiciens sont en forme.
Lubik
Directement de l’Abitibi, Lubik avait pour tâche de réchauffer l’Impérial. Les musiciens accumulent les concerts depuis un certain temps et ça parait: ils livrent leur rock avec assurance et avec une excellente présence sur scène. Un groupe à surveiller.
- Artiste(s)
- Galaxie, Lubik
- Ville(s)
- Québec
- Salle(s)
- Impérial Bell
- Catégorie(s)
- Rock,
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