crédit photo: J-F Desputeaux
Fauve

Critique| Fauve rugissant au Métropolis

Après un passage au Club Soda en février pour présenter le nouvel album, Vieux frère, Fauve revenait samedi soir au Métropolis pour les Francofolies. Pour la première fois à Montréal, ils présentaient un concert avec toutes leurs installations, plusieurs projections de films sur toute la scène. Le collectif prend du muscle, de la voix et de l’assurance, frissons garantis! 

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Photo de courtoisie, par Frédérique Ménard-Aubin.

 

Comme promis lors d’une entrevue avec Sors-tu.ca, Fauve a mis en place un vrai décor, celui qu’il utilise en France. Les cinq membres sont enveloppés d’images, de bouts de clip vidéo ou de mots. Cette fois-ci donc, on rencontre Fauve tout entier, le Fauve qui se dit « éphémère » et ne venant pas d’un milieu artistique, prend de l’assurance, réveille les foules et nous lève Haut les Coeurs!

Le concert commence vers 22h15 avec des chansons du dernier album, De ceux, Lettre à Zoé. Les chansons Nuits Fauves, Kané, Haut les Coeurs se fondent avec les autres, comme si elles allaient toutes ensemble. Elles ont tendance à se ressembler mais ont chacune leur coup de gueule. La chanson Vieux Frère est inspirée de leur venue à Montréal, on aperçoit quelques image de la ville, cette chanson revient surtout sur leur avancée impressionnante depuis deux ans!

« Vieux frère, c’est le moment d’expliquer ce qu’il s’est passé
Toute cette histoire pour lui donne run sens
Et pour par oublier aussi
Alors vas-y vieux frère balance un beat
Que les idées jaillissent et qu’les mots s’agitent »

*Photos par Frédérique Ménard-Aubin :


La famille

Comme lors de l’entrevue avec Sors-tu.ca, Fauve nous rappelle qu’ils ne viennent pas de ce milieu artistique, qu’ils enregistraient dans leur chambre. Une simplicité et une humilité qui surprennent encore, ils nous appellent « la famille », « Alors ça va la famille? ». Le chanteur nous raconte qu’ils étaient venu il y a un an au Métropolis pour la première partie de Benjamin Biolay, alors que samedi soir, la scène était tout à eux. « C’est très impressionnant! »

Quand le chanteur s’adresse au public, il continue de bouger, de piétiner la scène de long en large. Hyperactif et hyper-artiste ! Le chanteur est essoufflé un peu avant la fin. « J’ai peur de mal faire, de sonner faux quand tout est juste » (Vieux Frère), on excuse aussi sa voix plus fragile dans les moments chantés, le public est là pour chanter par dessus!

Le public n’est d’ailleurs pas si jeune. Fauve réussit a toucher un peu toute les générations. Il s’adresse à la jeunesse qui est en nous tous, et trouve les mots juste sur les choses, sur ce qu’on vit, sur ce qu’on pense!

Fauve fait réfléchir, mais ne rend pas triste ou dépressif comme le présente la plupart des critiques. En concert justement, on ressent leur énergie, leur envie de bouger, de vivre, de rugir: « Haut les coeurs, haut les coeurs »!

En première partie, François and The Atlas Mountains jouait très fort aussi, le groupe de rock français était déchainé. Un jeu de lumière assez impressionnant accompagnait leur énergie débordante.

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