Critique | Family of the Year au Club Lambi de Montréal

L’atmosphère intimiste du Club Lambi accueillait vendredi soir le groupe californien Family of the Year. La chaleur s’y faisait ressentir et l’ambiance feu de camp a donné le ton de la soirée.

La petite salle du Club Lambi, à moitié remplie, a permis de planter le décor d’un concert détendu et chaleureux. Chacun à sa bière et tous les yeux rivés sur la scène, le climat se faisait décontracté pour la dernière date de tournée du groupe.

En toute sobriété, les membres de Family of the Year ont commencé le concert avec les titres Buried et Chug Jug. Ils se mettent alors à parler au public, ou plutôt à tenter de faire un premier contact alors que les blagues fusent entre eux. Ils enchaînent avec The Stairs, Diversity, Living in Love et Never Enough, tous tout droit sortis de leur dernier album Loma Vista (paru en juillet 2012).

Quelques échanges tentent de se faire entre le groupe et le public même si, encore une fois, les blagues ne font rigoler qu’eux. C’est à peine s’ils regardent le public lors de leurs discussions. Les Californiens continuent avec 6am, In The End, ainsi que Hero, titre phare de leur album Loma Vista.

Après une brève éclipse, ils reviennent avec leur fameux morceau dream pop Psyche or Scope et finissent le concert avec leur deuxième tube de l’opus Loma Vista, St Croix.

Mention spéciale à leur morceau Psyche or Scope qui s’est soldé par un magnifique jam de guitares et de drums, qui ne cessait de s’intensifier et faire monter encore plus la température de la salle !

En dépit du fait qu’ils excellent au niveau instrumental, les voix viraient souvent dans les fausses notes. Et leur « inside jokes » rendaient moins appréciables leurs échanges avec le public qui se faisaient difficilement sachant qu’ils ne se regardaient qu’entre eux. Family of the Year, joyeuse bande folk, n’est définitivement pas les « Friends of The Year ».

En quelques mots, le concert amenait ce petit vent de fraîcheur estival qui, certes, ne casse pas la baraque mais permet de passer un moment agréable. Côté qu’ils assument très bien d’ailleurs en se qualifiant eux-mêmes de « tight-knit group around the campfire while the s’mores are melting and the wine is flowing ».

La scène indie rock et folk en a vu passer d’autres, et en verra passer d’autres, même s’ils restent cute dans leur démarche.

* Family of the Year prendra part au Bluesfest d’Ottawa le 10 juillet, puis au Festival d’été de Québec le 11 juillet.


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