The National

Critique et photos: The National à Montréal (Centre Bell )

Vendredi 10 décembre 2011 – Centre Bell (Montréal)

Que de chemin parcouru par le groupe new yorkais The National depuis la sortie de son sixième album, High Violet, au début de 2010!   Après avoir visité les 4 coins de la planète pendant un peu plus de 18 mois et assuré la première partie d’Arcade Fire au festival Osheaga 2010, The National était de retour à Montréal, au théâtre du Centre Bell, devant une foule estimée à 5000 personnes.
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Un accueil chaleureux

Photo par Josée Schryer

21h30 – 23h00 : les lumières s’éteignent.   Le fond de scène est éclairé en violet, une belle chanson retentit pendant quelques minutes (On The Beach, de Neil Young) et la troupe de Matt Berninger s’amène sur scène.  Grâce à un écran géant localisé au fond de la scène, on pouvait suivre tous les moindres détails de leur arrivée sur scène à partir des coulisses du Centre Bell.  Ingénieux!  

C’est le début d’un long concert offert par un groupe qui a accusé un court retard car un des membres s’est légèrement blessé: les meilleurs morceaux récemment parus (Runaway, Sorrow, Anyone’s Ghost, Conversation 16, England, Bloodbuzz Ohio, Afraid of Everyone) sont admirablement mélangés dans la liste des chansons avec des titres grandioses des gars de Cincinnati (Squalor Victoria, Abel, Mistaken For Strangers) et quelques nouveautés ( I Need My Girl).

Imprévisible Matt

Matt Berninger. Photo par Josée Schryer

La colonne vertébrale de la troupe ne fait aucunement défaut: : la section rythmique s’exécute admirablement bien, les guitares sont jouées avec force et vigueur, et Matt Berninger est encore une fois insaisissable et imprévisible. Il consomme, sans cesse, des verres de vin et devient de plus en plus incontrôlable au fil du spectacle.  On se laisse gagner par une impression d’un Matt ne sachant pas ce qu’il fait à la fois drôle et perturbant (des cris drastiques, micro qui tombe violemment sur scène)

Soulignons la présence d’invités chouchous du public montréalais durant la performance: Win Butler, du groupe Arcade Fire, au chant, était accompagné de Richard Reed Parry durant Start a War. Richard revient sur scène avec les formations Little Scream et Wye Oak durant Vanderlyle en version acoustique.

Toutefois, le retard sur scène de The National a conduit au retrait de titres qu’on aurait aimé apprécier: Rylan, Mr.November et j’en passe.  Par contre, les 2 groupes qui ont assuré la première partie ont largement compensé.

Neko Case et Wye Oak

20h15 – 21h15: La chanteuse country américaine Neko Case, elle a offert une longue performance en interprétant plusieurs chansons de son album Fox Confessor brings the flood, paru en 2006.  Réagissant très souvent avec ses membres et le public, le style musical n’était pas approprié.  Reposant mais un peu trop.

19h30 – 20h00: Le duo folk Wye Oak, composé d’Andy Stack (batterie, clavier) et de Jenn Washner (voix, guitare), a été une belle découverte.  Avec quelques touches de bruits lourds et de pop qui nous fait rêver (à la Asobi Seksu), c’est la cinquième fois qu’ils viennent nous rendre visite en 2011 (2 fois à Casa del Popolo, 1 fois en assurant la première partie de Explosions in the sky au Métropolis et 1 fois en première partie de The Decemberists à l’Olympia)

Photos en vrac (par Josée Schryer)

Liste des chansons:

Runaway
Anyone’s Ghost
Mistaken for Strangers
Bloodbuzz Ohio
Slow show
Squalor Victoria
Afraid of everyone
Conversation 16
Son
Geese
Start a war
Abel
Sorrow
I need my girl
England
Fake Empire
Terrible Love

Vanderlyle ( version acoustique )

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