Critique | Enslaved aux Foufounes Électriques
Vendredi soir dernier, Enslaved a donné rendez-vous aux amateurs de black métal. La formation norvégienne est connue pour son style unique de black progressif à la fois sophistiqué et agressif. Présent dans le paysage musical norvégien depuis le début des années 90, le groupe a prouvé qu’il est loin d’être dépassé.
Intense du début à la fin, le spectacle contenait de quoi ravir les fans de la première heure (davantage black métal) et les nouveaux, probablement plus attirés par les influences progressives.
La sélection des morceaux contenait en effet des vieux succès et des chansons tirées du dernier album : In Times. D’ailleurs, ces pièces passent très bien le test de la scène et confirment la solidité des compositions. Mention spéciale pour la chanson titre.
Pour revenir aux morceaux, il est important des mentionner l’apport du chant «clean» du claviériste Herbrand Larsen à ceux-ci. Le contraste avec la voix «black» de Grutle Kjellson est toujours utilisé avec intelligence. D’ailleurs, il est dommage que les voix se soient souvent retrouvées en arrière-plan, enterrées sous tout le reste.
Ceci étant dit, rien pour gâcher une soirée de métal nordique abrasif.
Les groupes Yob, Ecstatic Vision et Show of Bedlam assuraient les premières parties de la soirée.
- Artiste(s)
- Enslaved
- Ville(s)
- Montréal
- Salle(s)
- Foufounes Électriques
- Catégorie(s)
- Métal,
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