Critique | Edward Sharpe & the Magnetic Zeros au Métropolis

Le Métropolis affichait complet ce mercredi soir pour le show d’Edward Sharpe & the Magnetic Zeros. La foule était tellement énervée et bruyante, on aurait cru être au spectacle des Rolling Stones au Centre Bell. Oui, c’était intense à ce point.

Photo par Richard Mercier.

Photo par Richard Mercier.

Le show était originalement censée se dérouler au Club Soda, avant d’être déplacé au Métropolis. Les gens se sont rassemblés en grand nombre pour une soirée magique.

 

Family Room

En première partie, on retrouvait Family Room, un projet musical qui comprend la plupart des membres du groupe des Magnetic Zeros. La scène contient d’un grand sofa et des lampes. On se penserait réellement dans un « family room ».

Rassemblés autour du sofa, on a l’impression d’épier une session de musique entre les membres d’une famille. Ils décident de jouer une nouvelle chanson du nouvel album des Magnetic Zeros (qui paraitra en juillet 2013), en avouant qu’ils ne la connaissent pas assez pour la jouer dans leur set principal.

Rendu à la quatrième chanson, le chanteur Alex Ebert demande à Jade Castrinos d’accompagner le groupe sur la scène. La foule l’accueille chaleureusement.

Il faut admettre que ce ne sont pas tous les artistes/groupes qui auraient envie d’assurer la première partie de leur propre show. Toutefois, Alex Ebert et ses amis ont su bien réchauffer la foule et la bande avait réellement l’air de s’amuser pendant leur session de « jamming ».

 

Reignwolf

Par la suite, c’est au tour de Reignwolf. Jordan Cook commence seul sur la scène avec sa guitare électrique et son kick drum.

Sa voix constitue un mélange intéressant de blues et soul. Le chanteur/guitariste est intense. En autre, il donne des coups de poings à sa guitare et joue les percussions pendant qu’il tient aussi la guitare. Dès la première chanson, il est évident que ce dernier est un « showman ». Cook est bientôt accompagné de ces deux musiciens.

Il raconte à la foule qu’il a déjà habité à Montréal pendant une période de six mois et qu’il marchait souvent devant le Métropolis. « C’est un vrai honneur de jouer ici, » dit-il.

Le meilleur moment de la performance est une reprise de la chanson The Chain de Fleetwood Mac.

Malgré leur performance divertissante, on dirait que Reignwolf n’était pas le meilleur choix de groupe pour assurer la première partie de ce spectacle. Leur son plutôt hard rock détonnait du style de musique des Magnetic Zeros. On se sentait souvent être à un différent show complètement.

 

Edward Sharpe & the Magnetic Zeros

La foule attendait impatiemment la performance officielle d’Edward Sharpe & the Magnetic Zeros, au point de scander « Edward Sharpe » à l’unisson. Même avant que le groupe commence, les ballons de plage circulaient déjà au-dessus de la foule.

Photo par Richard Mercier.

Photo par Richard Mercier.

Finalement, le moment arrive. La douzaine de musiciens qui constitue les Magnetic Zeros envahit la scène. Le sofa est parti mais l’ambiance du « family room » demeure.

Le groupe débute avec 40 Day Dream, le premier extrait du premier album Up Here Below.

Par la deuxième chanson, Man on Fire, Alex Ebert s’est déjà faufilé dans la foule. Ensuite, Janglin incite la foule à danser à l’unisson. Pendant I Love My God, chaque membre de groupe prend son tour pour chanter un couplet.

On dirait qu’Alex Ebert est dans son propre monde lorsqu’il est sur la scène. Jade Castrinos et lui savent sincèrement s’amuser ensemble. On ressent l’amour et le respect entre tous les membres du groupe.

Le groupe joue plusieurs chansons de leurs trois albums, incluant Carry On, Truth, River of Love, Jade, Up Here Below et Better Days.

Finalement, la chanson que tout le monde attendait : Home. La foule devient plus folle que jamais. Au milieu de la chanson, Jade Castrinos suggère aux spectateurs de se rapprocher de ceux qui sont à leurs côtés et de les embrasser. Le Métropolis se rempli d’amour et les membres de la foule s’embrassent aussi. Le genre de chose qu’on ne voit pas trop souvent à un spectacle.

Le spectacle fini avec la chanson Om Nashi Me. Aucun rappel, mais la foule est tout de même très satisfaite.

Toute une expérience que ce spectacle d’Edward Sharpe & the Magnetic Zeros: un très bon spectacle avec une foule adorable et dévouée. Un échange d’amour à grandeur du Métropolis.

Photos en vrac
par Richard Mercier

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