Critique | Dying Fetus à l’Impérial de Québec

Les fans de musique métal de la vieille capitale auraient pu difficilement être mieux choyés que par la performance de Dying Fetus de passage à l’Impérial dans le cadre de leur tournée québécoise.

Dying Fetus, photo par Eliott Garn.

Une foule considérable s’était rassemblée pour entendre en direct les classiques du groupe, mais aussi les nouvelles chansons de leur dernier album intitulé « Reign Supreme », sorti en juin 2012.

De nombreux fans attendaient avec impatience leur arrivée sur scène en se rappelant à quel point « ça va être malade! ». Et heureusement pour ces derniers, c’est avec une facilité naturelle que le trio américain a su faire bouger le public dès les premières notes jouées.

À les entendre, on croirait qu’à force de chanter ils se détruisent la gorge. Mais au contraire, les deux chanteurs du groupe enchainaient les chansons une après l’autre avec une facilité étonnante, tout en jouant des riffs de guitare et de basse à couper le souffle.Pendant ce temps, le batteur s’en donnait à cœur joie alors qu’il faisait vibrer les tympans et les cheveux de la majorité des spectateurs.

Le groupe, formé en 1998, a su se créer une place de choix dans le monde de la métallurgie musicale, et a grandement satisfait son public, qui ne s’attendait à rien de moins qu’à se faire « brasser la cage » par les rythmes brutaux du groupe. Chose certaine, plusieurs en sont sortis avec quelques bleus et un bon torticolis, mais surtout heureux et satisfaits de la performance du fœtus mourant.

Un public réchauffé

Dying Fetus, photo par Eliott Garn

Certes, la majorité des spectateurs s’étaient déplacés pour Dying Fetus. Mais nombre d’entre eux furent agréablement surpris des trois groupes qui précédaient la tête d’affiche. Avant Dying Fetus se sont enchainés sur scène Feast of Flesh, Ancestor’s Revenge et The Aftermath, trois groupes de par chez nous qui ont livré de superbes performances chacun à leur façon.

Des groupes à découvrir pour tous ceux qui aiment la musique métal brutale. Ancestor’s Revenge a mit le feu à la foule, et malgré quelques problèmes techniques, The Aftermath n’a que su mettre l’eau à la bouche d’une foule de plus en plus crinquée.

Mais la découverte de la soirée reste Feast of Flesh; un groupe de gars (super sympathiques) qui a réussi à faire embarquer le public dans leur musique et dans leur énergie, bien qu’ils fussent les premiers à jouer. Ils ont su faire bouger le public gonflé à bloc dès le début, et même plus que les groupes qui les suivaient. Chapeau!