The Kills

Critique concert: The Kills à Montréal

La formation garage-rock The Kills a offert une prestation de 15 chansons du tonnerre à L’Olympia de Montréal hier soir.

Le duo composé du guitariste (et fiancé de la modèle Kate Moss) Jamie Hince ainsi que de la chanteuse Alison Mosshart, qu’on peut entendre dans The Dead Weather aux côtés de Jack White, lançait en avril son 4e album, Blood Pressures, dont la chanson Satellite passe régulièrement sur les radios universitaires.

Dans une salle à guichet fermé, nos 2 personnages (surnommés « VV » et « Hotel » !) font fureur dès leur arrivée sur la scène vers les 22h30 avec leurs mimiques habituelles en débutant le spectacle en douce avec No Vow ainsi que Future Starts Slow. Dès le début, on remarque qu’ils sont en grande forme en ce samedi soir. Cette énergie à la fois positive et agressive sur scène nous transporte dans leurs univers.

La voix de la chanteuse prend le dessus sur le refrain d’une des plus récentes, Heart is a Beating Drum, tandis que le classique Kissy Kissy est délicatement joué et partagé au micro avec son comparse britannique.

L’intensité et la satisfaction des gens présents grimpent dès les premières secondes de la cinquième chanson (U.R.A Fever), le tournant de cette soirée. On a eu droit à quelques autres classiques: Baby Says, Pull A U et Sour Cherry.

Après la chanson You Don’t Own the Road, la belle chanteuse timide et avec le toupet dans ses yeux nous a adressé un « Merci beaucoup » en français. Plus tôt, elle a même reçu un sac-cadeau lancé sur la scène de la part d’un présumé fanatique. On n’a pas pu voir le contenu mais supposons qu’il s’agissait probablement d’une demande en mariage ou d’un but inatteignable…

Rappel

Le rappel de 3 chansons comportait la plus reposée The Last Goodbye, Pots & Pans et Fried My Little Brains pour finir une très belle soirée rock en cette soirée chaude du printemps. Croisons-nous les doigts car ils pourraient revenir faire un tour éventuellement !

Cold Cave assure la première partie

En première partie, on a eu droit à la formation new wave et sans guitare Cold Cave qui nous rappelle le son de The Cure et de Joy Division. La ressemblance de la voix du chanteur nous frappe en grande lorsqu’on connait le chanteur Ian Curtis. Il y a l’absence de la magie produite par Robert Smith. Sept chansons ont été jouées dont Underworld USA et Confetti. Pas vilain.

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