Critique | Mono à Montréal
Après le cabaret Juste pour rire en 2006 et la Sala Rossa en 2010, le quatuor japonais Mono revenait à Montréal jeudi soir dans une salle encore plus petite: le Il Motore. Le groupe post-rock venait présenter son plus récent album, For My Parents, devant une foule conquise.
Dès 22h15, on se laisse submerger par les 2 meilleurs morceaux du dernier opus: Legends et Nostalgia. À la fois distordu et mélodieux, on se laisse surprendre par les montées machinalement orchestrées, les explosions subites et par la qualité du bruit créé. C’est un véritable bonheur, cet enchevêtrement de guitares et de rythmiques agitées par des soubresauts imprévisibles et inattendus…
Ensuite, on replonge dans un véritable festival sonore entre post-rock « maléfique », symphonies cinématiques orchestrées de façon admirable et voyages sonores aussi délicieux que foudroyants lorsque surgit Buried In The Snow. Avec une classe remarquable et un talent fou pour bâtir des atmosphères qui tiennent le coup pendant les 90 minutes qu’a durées la prestation, Mono crée – aussi patiemment que minutieusement – de véritables paysages sonores pouvant être tout à la fois sombres et lumineux avec une mise en scène simpliste (3 projecteurs braqués sur eux)
Pour apprécier toutes les particularités de chaque pièce interprétée, il faut absolument se retrouver au fond de la salle près du bar.
Mono a sans aucun doute réussi à impressionner les fans présents grâce à la qualité des textures sonores proposées sans que le son soit trop fort.
Photos en vrac
(par Renaud Sakelaris)
- Artiste(s)
- Mono
- Ville(s)
- Montréal
- Salle(s)
- Bar Le Ritz PDB
- Catégorie(s)
- Rock,
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