John Fogerty

Critique concert: John Fogerty sur les Plaines d’Abraham en conclusion du FEQ 2011

17 juillet 2011 – Plaines d’Abraham

La 44e édition du Festival d’Été de Québec s’est terminée sur une note triomphale avec la venue du talentueux John Fogerty. Le guitariste du sud des États-Unis a su ravir la foule présente avec une grille de chansons très exhaustive, et non pas un mais quatre rappels.

L’excitation juste avant le spectacle sur les Plaines d’Abraham était palpable; une combinaison d’anticipation et de réalisation que le festival se terminait dans moins de deux heures.

Le tout a commencé avec la pièce Hey Tonight. En pleine forme, Fogerty courait partout sur scène et chantait avec un aplomb impressionnant. Changeant de guitare entre chaque chanson, il prenait tout de même le temps de parler à la foule et de la remercier de s’être déplacée en si grand nombre.

Alors que l’ancien « frontman » de CCR impressionnait à la guitare, son batteur tentait par tous les moyens de le surclasser, réussissant presque à y arriver. En pleine maîtrise de son instrument, il n’était pas rare d’entendre la foule l’applaudir vigoureusement.

 

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Un effet de lumière impromptu s’est pointé le bout du nez vers le milieu du spectacle; des éclairs de chaleur ont illuminé le ciel de façon spectaculaire. De surcroît, la pluie s’est mise de la partie au moment où les premières notes de Have You Ever Seen the Rain? se sont fait entendre : simple coïncidence ou connivence avec Environnement Canada?

Cette même pluie à forcé Fogerty à prendre une pause imprévue vers la fin du spectacle. Évidemment, un mouvement de masse vers les sorties s’est entamé dès cet instant, laissant sur places quelques milliers d’irréductibles.

Après dix minutes d’attente, ceux-ci se sont vus récompenser par un nombre étonnant de grands succès dont Up Around the Bend, Down On the Corner et Fortunate Son. S’en sont suivis les rappels.

Il est inusité de nos jours, surtout lors d’un festival, de voir un artiste faire deux rappels. D’en voir quatre est quelque peu l’équivalent de la comète de Halley du concert rock; rarement vu.

C’est ainsi qu’une autre édition du Festival d’été de Québec s’est clos, avec un artiste et un public qui ne voulait pas se quitter.  Et franchement, qui voudrait le faire? On parle d’un évènement qui a réussi l’immense tâche de se surclasser encore une fois cette année. Toute bonne chose a par contre une fin et il ne reste plus qu’à se dire: à l’année prochaine.

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