crédit photo: Normand Trudel
Jason Bonham's Led Zeppelin Evening

Critique concert: Jason Bonham’s Led Zeppelin Experience à Montréal

Samedi 23 octobre 2010 – Métropolis (Montréal)

Hommage bien rendu

Jason Bonham, fils du regretté batteur de Led Zeppelin John Bonham, rendait hier soir un hommage à son père d’abord, puis à la musique de Led Zeppelin. Devant une foule de baby-boomers nostalgiques, Bonham fils a fait revivre quelques-uns des nombreux incontournables de LedZepp: Stairway To Heaven, Your Time Is Gonna Come, Dazed and Confused, Whole Lotta Love, Babe I’m Gonna Leave You, Black Dog, The Ocean, etc.


Des musiciens de talent

Présenté en deux parties d’environ 1h15 chacune, le spectacle mettait en scène – aux côtés d’un Jason Bonham ému et déterminé à tout donner – un guitariste déjanté (Tony Catania), « showman » et définitivement très talentueux aux airs de Jimmy Page, ainsi qu’un chanteur (James Dylan) offrant une présence scénique médiocre mais doté d’une voix qui pardonne tout, étant très similaire à celle de Robert Plant.

Un claviériste discret (Stephen LeBlanc) et un bassiste concentré (Michael Devin) étaient aussi de la partie.


Des images qui valent plus que des chansons

Les pièces étaient de temps à autres accompagnées d’extraits vidéos tirés de l’enfance de Jason Bonham, le présentant en compagnie de son père dans des moments privilégiés. La soirée prenait d’ailleurs parfois des airs de documentaire musical plutôt que de concert rock.

De plus, le temps d’un solo de drum sur Moby Dick, le fils partageait la scène avec son père et l’accompagnait par images en simultanées.

Le batteur de la soirée s’est d’ailleurs adressé à la foule pour la remercier d’être toujours fidèle à John Bonham et la musique du groupe culte.

Bref, outre la vague impression d’assister à un hommage amateur performé par des fans musiciens et un son beaucoup trop fort, le Jason Bonham’s Led Zeppelin Experience offrait le sentiment d’y être, dans les années ’70, et rassasie les amateurs aux attentes les plus élevées.

«Your time is gonna come Montréal», affirmait Bonham au début du concert. Et bien, c’est chose faite. Montréal a eu droit a une interprétation mémorable de la musique du plus grand groupe de rock ayant existé, à condition de garder les yeux généralement fermés.

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