Critique concert: Great Lake Swimmers à Laval (Festival Diapason)
Dimanche 6 novemnbre 2011 – Maison des Arts de Laval (Festival Diapason)
Le Festival Diapason se concluait sur une douce note ce soir, avec une rare présence de Great Lake Swimmers au Québec, à la Maison des Arts de Laval.
Tony Dekker et sa formation indie folk ont profité de l’ambiance intime et de l’écoute respectueuse de la petite foule réunie dans la chouette salle lavalloise pour partager quelques nouvelles chansons qui feront partie de l’éventuel nouvel album du groupe, dont la sortie n’est pas prévue avant le printemps 2012.
Si l’on peut se fier à ces quelques nouveaux titres, il n’y a pas de changement dramatique à prévoir dans l’esthétique de Great Lake Swimmers. Le folk délicat du groupe poursuit sa progression, misant comme toujours sur l’élégante plume de Dekker, défendue avec tact par cette charmante voix à la fois posée et vulnérable, et des arrangements épurés, nuancés, typiquement folk.
Parmi les nouvelles chansons, la country rock Changing With The Wind a fait bonne figure grâce à son entrain, alors que Quiet Your Mind, une chanson « pour les insomniaques » que Dekker a interprété en duo avec la ravissante violoniste et choriste rousse Miranda Mullholand, démontrait que GLS possède toujours la clé pour émouvoir avec simplicité.
C’est toutefois la courte valse Field of Progeny qui risque de devenir la favorite de l’album, avec son air qui semble si familier dès la première écoute.
Quelques titres connus, à la bonne franquette
Great Lake Swimmers y est également allé d’une sélection de pièces triées sur le volet parmi le matériel de leurs albums parus depuis 2003, principalement des deux plus récents albums: Ongiara (2007) et Lost Channels (2009).
Your Rocky Spine, Pulling A Line et Everything Is Moving So Fast ont été interprétées de façon presque identique aux version endisquées.
Still et Changing Colours ont aussi brillé par la délicatesse et la finesse dans l’interprétation des musiciens : le batteur Greg Millson, le contrebassiste Bret Higgins et le guitariste et mandoliniste Joel Schwartz, qui semble remplacer le membre de longue date Erik Arnesen.
L’ambiance « à la bonne franquette » de la soirée a donné lieu à quelques petits moments privilégiés, dont l’interprétation de Moving Pictures, Silent Film, la première chanson du premier album, au sujet de laquelle Dekker admettait ne jamais se lasser. Le sympathique duo Dekker/Schwartz pour Stealing Tomorrow et la reprise solo du Dublin Blues de Guy Clark ont également été des moments marquants de cette charmante prestation.
Bien que cette 4e édition du Festival Diapason n’ait pas bénéficié de grand coup d’éclat comme l’an dernier avec le concert extérieur de Beast, il n’en demeure pas moins que cette présence de Great Lake Swimmers à la Maison des Arts de Laval venait conclure quatre jours de concerts agréables de façon honorable.
Grille de chansons:
On the Water
I Could Be Nothing
Everything Is Moving So Fast
Changing Colours
Changes with the wind (nouvelle)
Moving Pictures Silent Films
Stealing Tomorrow
Dublin Blues (reprise de Guy Clark)
Quiet Your Mind (nouvelle)
Your Rocky Spine
Still
Field of Progeny (nouvelle)
The Great Exhale (nouvelle?)
Pulling On A Line
I Am Part Of A Large Family
Rappel:
Concrete Heart
- Artiste(s)
- Great Lake Swimmers
- Ville(s)
- Laval
- Salle(s)
- Maison des Arts de Laval
- Catégorie(s)
- Folk,
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