Ed Sheeran

Critique concert: Ed Sheeran à L’Olympia de Montréal

Mardi 18 septembre 2012 – L’Olympia de Montréal

La jeune sensation britannique Ed Sheeran était de passage dans un Olympia plein à craquer mardi soir, faisant chavirer le cœur de bien des jeunes filles présentes pour l’occasion.

Photo par Marc-André Mongrain

Les premières parties n’étaient pas encore commencées que les fans (certains avaient attendu à l’extérieur depuis 9h en matinée, malgré la forte pluie) criaient déjà « On veut Ed, On veut Ed! ». Lorsque le rouquin est monté sur scène, vers 9h15, on se serait pratiquement cru à un concert de One Direction ou de Justin Bieber tellement le niveau de décibels était élevé.

On avait une ambiance digne du Centre Bell dans la salle beaucoup plus petite qu’est L’Olympia. Il faut spécifier que la majorité des fans étaient des filles adolescentes ou jeunes adultes. Sheeran n’offrait rien de bien glamour ou fashion pourtant. Un simple t-shirt Roots et des jeans. Mais c’est ce qui fait son charme, diront certaines filles.

C’est avec la dernière pièce de son album certifié or, intitulée Give Me Love, que le Britannique a lancé la soirée. Même si elle est peu connue du grand public, la chanson a rapidement énergisé le public qui chantait déjà toutes les paroles.

Seul sur les planches (pas de bassiste ni de batteur), Sheeran réussit à garder tous les yeux rivés sur lui et sa guitare, unique compagnon de scène. Tout comme son premier opus  « + »  a réussi à le faire, il séduit le public avec une simplicité efficace et une voix vibrante et puissante.

Photo par Marc-André Mongrain

Cette voix, il montre qu’elle est bien vraie et forte en chantant à quelques reprises a capella et sans micro dans un Olympia captivé et silencieux (à sa demande). Ed Sheeran enchaîne les succès, certains un peu moins connus en Amérique du Nord, comme Drunk, Grade 8, Small Bump et Lego House pour conclure avant le rappel.

Il mélange aussi les chansons où il se déchaîne et où il fait participer la foule avec les ballades où il demande poliment à la foule de demeurer silencieux pour bien apprécier la portée des paroles et de la mélodie.

Entre les chansons, il continue de demander la participation du public en lui demandant de chanter des « bow chick-a wow wow », en la faisant crier ou en lui racontant l’histoire derrière tel ou tel morceau.

Lorsqu’il parle, on ne saisit pas tout, évidemment à cause de son accent « british », en plus du fait qu’il parle vite. Même les anglophones se retournent pour demander « What did he say? ». Mais qui dans cette salle aurait pu résister à cet accent particulier d’outre-mer?

Photo par Marc-André Mongrain

Pour le rappel, il revient sur scène pour interpréter d’abord la chanson You Need Me, I Don’t Need You. Elle aura duré une bonne dizaine de minutes au final. Il se met à rapper sans relâche certaines parties de la pièce, il fait chanter et même crier la foule encore plus fort. Par la suite, le silence retombe, les lumières s’éteignent complètement et Sheeran y va de The Parting Glass a capella.

Avant de quitter définitivement la scène et mettre fin à près de deux heures de spectacle, le Britannique, qui n’oubliera pas de si tôt de passage dans la métropole, lance spontanément les premières notes de son succès radiophonique, The A Team.

Des fans comblés, chanceux d’avoir mis la main sur les rares billets de ce spectacle très couru, ont déjà très hâte que leur rouquin favori revienne les visiter, cette fois peut-être dans une salle un peu plus grande. Il faudrait toutefois que ce soit le Centre Bell…

Photos en vrac
(par Marc-André Mongrain)

 

Grille de chansons

1. Give me love
2. Drunk
3. U.N.I.
4. Grade 8
5. Wayfaring stranger (reprise de Jamie Woon)
6. Small bump
7. Be my husband (reprise de Nina Simone)
8. This
9. Kiss me
10. Heart’s on fire (with Passenger)
11. Lego House

Rappel
12. You need me, I don’t need you
13. The parting glass
14. The A Team

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