Critique concert: City and Colour à Montréal
Vendredi 17 février 2012 – Métropolis (Montréal)
C’est devant un Métropolis rempli à craquer que Dallas Green, l’homme derrière City and Colour, s’est arrêté à Montréal dans le cadre de sa tournée canadienne Little Hell. Le public montréalais a finalement eu droit à une prestation complète du groupe, qui rappelons-le, s’était fait couper son temps de scène lors de son dernier passage à Osheaga.
Accompagné de quatre musiciens et d’un décor de style salon, l’artiste nous a démontré qu’il a beaucoup évolué depuis la parution de son premier album Sometimes. En effet, il n’est plus simplement l’homme qui chante des ballades amoureuses avec une guitare acoustique, mais il s’est transformé en un musicien en parfait contrôle de sa scène, son groupe et sa voix.
Un des aspects marquants de ce spectacle de qualité fut probablement l’ambiance que la musique du groupe a réussi à créer dans le Métropolis. Il était évident que la foule détenait une grande admiration pour les musiciens et cela donnait une atmosphère détendue au spectacle. Il y avait un genre de silence attendrissant qui régnait dans la salle.
C’est donc devant un public attentionné que City and Colour a joué une variété de titres provenant de ses trois albums. Les préférés du public, tels Sleeping Sickness et Waiting ont bien évidemment été joués, mais d’autres chansons sont encore plus ressorties du lot grâce à leur exécution par le groupe.
Pour Body In A Box, Dallas Green a pris la peine de demander à la foule d’éteindre tout appareil électronique afin de créer une atmosphère qui correspondait avec le thème de la chanson. D’un autre côté, l’un des plus beaux moments du spectacle a probablement été lorsque le chanteur a conçu avec le public une chorale, dans le but de réinterpréter la version enregistrer de What Makes A Man.
En tête-à-tête avec Dallas Green
Le concert a pris une allure de prestation privée vers la milieu de la soirée lorsque le groupe d’accompagnement a laissé Dallas Green seul sur la scène avec uniquement sa guitare. Le musicien nous a ensuite interprété de manière très émouvante et passionnée trois titres, dont Day Old Hate. Cette portion du spectacle était définitivement un clin d’œil aux débuts de City and Colour lorsque ses spectacles étaient des one-man shows.
Bien que l’interprétation de ces chansons était parfaite, c’est plutôt sa voix qui captivait l’attention de tous. Ce musicien possède une voix douce qui charme tout le monde qui l’entend. Elle nous fait rêver à la romance et nous ensorcèle dans son monde.
Alternant entre guitare acoustique et guitare électrique, Dallas Green n’était pas présent simplement pour nous séduire avec sa voix. Certaines chansons, telles que Fragile Bird et Sorrowing Man nous ont démontré le côté un peu plus indie rock du groupe avec leurs rythmes un peu plus rapides et engageants et les nombreux « jam » instrumentaux que les musiciens se faisaient un plaisir à jouer.
C’est donc avec un grand charisme et d’excellents musiciens que City and Colour a réussi à captiver l’attention de son public montréalais, qui l’aurait probablement écouté jouer encore toute la soirée.
Grille de chansons
1. We Found Each Other In The Dark
2. Sleeping Sickness
3. The Death Of Me
4. The Grand Optimist
5. As Much As I Ever Could
6. Weightless
7. Day Old Hate
8. Body In A Box
9. What Makes A Men
10. The Girl
11. Little Hell
12. Waiting…
13. Fragile Bird
14. Sorrowing Man
Rappel
15. Coming Home
16. Hope For Now
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- City and Colour
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- Montréal
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- Métropolis - MTELUS
- Catégorie(s)
- Folk,
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