Critique concert: Blink 182 à Montréal
Blink 182 : Un spectacle de batterie et de lumières
Mardi 16 août 2011 – Centre Bell (Montréal)
La formation Blink 182, composée de Tom DeLonge (guitare et chant), Mark Hoppus (basse et chant) et Travis Barker (batterie) était de passage au Centre Bell, à Montréal, hier soir, pour offrir une performance surprenante devant un aréna bien rempli.
C’était l’un de ces spectacles où l’on ne sait pas par où commencer pour le décrire. On aurait pu s’attendre à un spectacle de punk-rock stéréotypé, avec un son trop fort, des éclairages rouges et rustres, une foule immature et déchainée, mais rien de tout ça n’était présent hier soir, du moins pas pour Blink 182. Au contraire, les gars de Blink 182 semblent matures, particulièrement heureux d’être à Montréal et de l’accueil : «Montreal beats the shit out of New-York. So far the best city…». Les membres ont d’ailleurs appris un français approximatif pour remercier la foule et la saluer.
Tambours et projecteurs
Blink 182 est un spectacle de batterie et de lumières. Enlevez l’éclairagiste et Travis Barker, et vous n’avez plus un spectacle de Blink. Bien que l’on adore leur personnalité respective, on pourrait remplacer Tom et Mark et avoir un spectacle de même qualité. Les deux chanteurs n’ont d’ailleurs pas pris de cours de chant depuis… leur naissance et leurs micros semblent volontairement à faible volume pour laisser le plus de place à la batterie, perchée sur une haute plateforme et constamment éclairée.
L’éclairage est digne de mention, sobre en terme de coloris, mais extrêmement efficace. Le maître d’œuvre est sans faille, rodé au quart de tour et le résultat est impressionnant. Ils ne sont que trois sur scène durant 1h30, mais il n’en paraît rien.
Un batteur qui survole la foule!
Les premiers instants du rappel ont pris la forme d’un solo de batterie d’environ 5 à 7 minutes durant lequel Barker et son instrument sont attachés à une plateforme se déplaçant au-dessus de la foule, s’inclinant même à près de 180 degrés.
L’éclairage est encore une fois de la partie pour en mettre plein les yeux et les oreilles et ainsi confirmer l’importance de ces deux éléments dans le spectacle.
Stroboscopes, lasers, projections vidéo, décor de maison de banlieue, confettis: les membres du groupe s’amusent, mais rien n’est laissé au hasard. Et pas juste les 3 membres de Blink 182, le fils de Travis Barker aussi, lui qui présente le spectacle et qui joue de la batterie avec son père lors du dernier morceau.
Côté contenu, le spectacle a bien servi les nostalgiques des années 1990 avec une grille de chansons comprenant les plus connues, tout album confondu.
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