Ben Harper

Critique concert: Ben Harper sur les Plaines au Festival d’été de Québec

8 juillet 2011 – À l’occasion de la deuxième soirée d’activité au Festival d’Été de Québec, Ben Harper s’est produit devant le site bien rempli des Plaines d’Abraham. L’artiste californien a livré une prestation solide qui s’est avérée, en fin de compte, bien trop courte.

Photo par Valérie Patry

Le début du spectacle a été quelque peu laborieux pour le chanteur. Des problèmes au niveau sonore ont eu pour effet d’éliminer le « punch » de la batterie et de la basse. Cette situation a persisté pour au moins quatre ou cinq chansons, ce qui est dommage, car certaines des chansons phares de Harper ont été jouées durant cette période, dont « Burn One Down » et « Faded ».

Une fois les ajustements requis complétés, le spectacle a pu prendre son envol. Des jams endiablés se sont fait entendre, notamment sur « Glory & Consequence », et on a pu apprécier toute l’énergie dont Harper est capable de dégager.

 

Plus de guitare, moins de bla bla

Plutôt laconique, l’artiste a préféré laisser parler sa guitare, ce qui n’est pas mal en soi. Par contre, les espaces entre les chansons étaient parfois bien vides. Un peu d’animation de foule n’aurait pas fait de tort.

Photo par Valérie Patry

Harper a continué sa tradition de reprendre sur scène des chansons de Led Zeppelin, ce coup-ci interprétant avec brio la pièce « No Quarter ». Entrecoupée par un jam spectaculaire, la reprise a su rendre nostalgique tout en soulevant la foule. À noter qu’il a également entrecoupé « Ground on Down » avec « Jeremy » de Pearl Jam.

Ce n’est pas que Ben Harper ait fait des mauvais coups lors de sa prestation, mais il a laissé l’impression qu’il aurait pu en faire tellement plus. Pas de « Sexual Healing », pas de « Steal my Kisses », pas de « Power of the Gospel », pas de « Another Lonely Day » et en plus aucun rappel; on ne peut que rester un peu déçu.

Tel est la malédiction du Festival d’Été de Québec; se plaindre le ventre beaucoup, beaucoup trop plein.

Photo par Valérie Patry

 

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