Critique | Christine and the Queens au Métropolis

Christine and the Queens, l’artiste française sacrée interprète féminine de l’année aux Victoires de la musique la semaine passée en France, était de passage pour la première fois à Montréal hier soir, dans un Métropolis plein à craquer. Retour sur la show de la jeune artiste aux mille talents.

Courtoisie de Because Records

Très attendue par la foule, Christine and the Queens, alias Héloïse Letissier, est arrivée sur scène accompagnée de deux (très bons) danseurs. Elle a alors entamé le début d’un véritable spectacle, tant dans la musique que dans la danse, avec Stars.

L’artiste française a rapidement impressionné par ses performances vocales, les chansons étant très bien interprétées, ainsi que par ses performances physiques, dansant sur pratiquement tous les morceaux, sans pourtant faire paraître de signes de fatigue. Elle a ainsi enchaîné Half Ladies, iT et Narcissus is Back avec brio.

En outre, les titres les plus connus de la chanteuse étaient accompagnés de projections, rendant le spectacle plus impressionnant, et les éclairages donnaient parfois de très belles images pour le spectateur, la faisant parfois ressembler à Michael Jackson par son look androgyne et ses poses bien ficelées.

Christine a aussi su poser des moments plus calmes au sein de ce spectacle très énergique, durant l’interprétation de Paradis Perdus, belle reprise du tube de Christophe, ou encore Chaleur Humaine, donnant lieu à des « câlins géants » dans le public.

Parallèlement à ces belles interprétations, l’artiste a montré beaucoup d’humour au public montréalais, qui semble l’avoir adoptée. Après un deuxième rappel avec Nuit 17 à 52, Christine and the Queens a ainsi quitté la scène les larmes aux yeux, ne s’attendant sûrement pas à une telle ovation du public.

Bref, un spectacle où l’artiste, les danseurs et les musiciens ont montré qu’il était possible d’allier plusieurs arts pour le plus grand plaisir du public.