Angel Olsen

Critique | Angel Olsen au Il Motore

La chanteuse et guitariste Angel Olsen a vraiment tout pour plaire: une foudroyante voix de diva country, un deuxième album Burn Your Fire For No Witness rempli de très marquantes chansons folk et un son authentique à faire frémir les Cat Power de ce monde.  Malheureusement, sa prestation au Il Motore, jeudi soir, ne passera pas à l’histoire…

Après avoir assuré la première partie de Leif Vollebekk, l’automne dernier à Pop Montréal, la jeune Américaine est de retour accompagnée de trois nouveaux membres: Stewart Bronaugh (guitare), Emily Elhaj (bassiste) et Joshua Jaeger (batterie).  

Dotée d’une voix totalement troublante, elle débute sa prestation, un peu après 22h40, avec Unfucktheworld, morceau qui ne manque pas d’émouvoir après chaque écoute.  

Rien ne va plus…

Soudain, on a l’impression que tout s’écroule autour d’elle… Entre chaque pièce, elle fait systématiquement appel à l’ingénieur du son, car selon elle, on entendait trop sa voix, pas assez la guitare ou vice versa. 

Malgré un concert qui  affichait complet, la foule n’était pas très réceptive et les applaudissements à peine remarqués… Faut-il blâmer la défaite du Canadien en prolongation? Aurait-elle pu se montrer plus enjouée de venir à Montréal? Ça ne semblait pas être le cas, en tout cas, à un tel point qu’elle a posé la question suivante à ses fans: « Que faites-vous d’intéressant à Montréal? »

Après une dizaine de chansons et quarante minutes bien comptées, Angel Olsen et ses membres quittent la scène sans avertissement. Il n’y aura aucun rappel contrairement à ses spectacles précédents.

Bref, on a eu le droit à cinq hits en moins, une chanteuse sur les nerfs et des problèmes techniques de toute sorte.  Au moins, le spectacle n’aura coûté que 12$…

Vos commentaires