Alice In Chains

Critique | Alice In Chains au Métropolis de Montréal

La formation rock-grunge américaine Alice in Chains était en visite dans un Métropolis tout aussi bondé que la veille avec Guns N’ Roses. Le groupe était de passage pour la deuxième fois en un peu plus de trois ans, mais pour nous présenter cette fois le nouveau matériel du plus récent opus, The Devil Put Dinosaurs Here.

Après une prestation honorable de la formation canadienne Monster Truck, c’est un Alice in Chains gonflé à bloc qui s’est pointé sur scène pour cette dernière soirée de la présente tournée.

Le chanteur William DuVall. Photo par Renaud Sakelaris.

Le chanteur William DuVall. Photo par Renaud Sakelaris.

Les mecs de Seattle s’assurent de nous en mettre plein la gueule avec cinq chansons classiques des premiers albums. On a un sentiment de déjà-vu, mais la formule reste efficace avec deux chansons côte-à-côte de l’album Dirt, soit Them Bones et Dam That River.

Les gens hurlent les paroles à l’unisson. Le bassiste Mike Inez est survolté et saute un peu partout sur la scène, en souriant sans arrêt. Même le chanteur William DuVall (qui a pris le relais quelques années après la mort de Layne Staley afin de relancer Alice In Chains) semble conclure que Montréal est une ville canadienne différente des autres avec un accueil chaleureux dans une salle comble, mais surtout, une foule dense.

Une première ballade, Your Decision, vient nous donner un moment de répit après six chansons up tempo.

Les musiciens s’amusent ferme, pendant les chansons et entre celles-ci. En blague, par exemple, le chanteur William DuVall nous a joué les premières notes du classique de Jimi Hendrix, Foxy Lady, entre deux chansons. Un peu plus tard, Jerry Cantrell et Sean Kinney se lancent dans un jam d’une longue minute, jusqu’à ce que DuVall les rappellent à l’ordre.

Jerry Cantrell. Photo par Renaud Sakelaris.

Jerry Cantrell. Photo par Renaud Sakelaris.

La soirée se déroule ainsi dans la bonne humeur. À plusieurs reprises, DuVall nous démontre aussi sa prononciation très francophone du mot « Montréal » et laisse entendre plusieurs « Merci Beaucoup ». Bien pensé.

Derrière la scène, un écran projettent différentes images, mais en majeure partie, ce ne sont que des fonds de couleur. Cependant, on retient la simulation d’un jeu vidéo pendant l’excellente chanson Last Of My Kind, de l’album de 2009, Black Gives Way to Blue.

Would? vient clore une très belle soirée, convaincante mais pas nécessairement très mémorable.

À la demande générale, le rappel de trois chansons à succès ne surprend aucunement : No Excuses, Man In The Box et Rooster. Ils inviteront un spectateur à les joindre sur scène avec une tambourine pour le tube Rooster (invitation déclinée, sans doute par timidité…).

On s’attendait à quelques raretés parmi les seize chansons jouées (nous avons tout de même eu droit à Again et Nutshell), mais le plaisir est surtout venu d’entendre les titres connus !

Photos en vrac
par Renaud Sakelaris

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Grille de chansons

It Ain’t Like that
Check My Brain
Again
Them Bones
Dam That River
Stone
Your Decision
Down In A hole
Nutshell
We Die Young
Hollow
Last Of My Kind
Voices
Would?

Rappel

No Excuses
Man in The box
Rooster

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