Critique Album: Rob Zombie – Mondo Sex Head
Rares sont les albums de remix qui ajoutent une nouvelle couleur pertinente à un ensemble de chansons, mais Rob Zombie y est parvenu admirablement avec son disque Mondo Sex Head. Des années White Zombie à sa carrière solo, la plupart des chansons marquantes signées Rob Zombie s’y retrouvent métamorphosées, et rassemblées de façon étrangement cohérente…
Il faut dire que la musique de Zombie se prête parfaitement aux tendances actuelles des musiques électroniques et industrielles. Les caractéristiques principales des meilleures pièces du maître du « horror rock » – l’agressivité, le groove sexy (presque porno) et l’étrangeté – peuvent être aisément rehaussées par l’exercice.
Les artistes remixeurs qui se prêtent au jeu ne sont pas étrangers à cet univers non plus. J Devil (Jonathan Davis de Korn) ajoute un rythme martelant à Thunderkiss ’65, une vigueur renouvelée. Chino Moreno de Deftones et Shaun Lopez de Far (qui collaborent sous l’étrange pseudonyme †††) travaillent davantage sur l’atmosphère de Dragula, alors que The Bloody Beetroots se réapproprient à merveille l’excellente Burn.
Ceux et celles qui se rappellent de la trame sonore du film Spawn, en 1997 – qui avait donné lieu à des hybrides renversants de bands rock, hard rock et metal avec des DJ inventifs – y reconnaîtront certaines similitudes, dans les teintes, l’obscurité et les rythmiques mécaniques.
Mondo Sex Head donne l’impression d’être dans un dance bar underground où d’ignobles personnages sci-fi fricotent avec de sexy succubes sous un éclairage macabre. On voudrait tous y être, non?
- Artiste(s)
- Korn, Rob Zombie, The Bloody Beetroots
- Catégorie(s)
- Electro, Métal,
Événements à venir
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jeudi
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