Nada Surf

Critique album: Nada Surf – The Stars Are Indifferent To Astronomy

Nada Surf - The Stars Are Indifferent To Astronomy Nada Surf The Stars Are Indifferent To Astronomy

Déjà un 7e album et presque 20 ans d’existence pour le groupe newyorkais Nada Surf, que plusieurs croyaient destiné à disparaître en « one-hit wonder » (vous rappelez-vous de Popular en 1996?) avant d’en étonner plusieurs avec les excellents Let Go (2002) et The Weight Is A Gift (2005). Cette fois, avec The Stars Are Indifferent to Astronomy, Nada Surf semble plutôt surfer sur un pop rock alternatif divertissant mais sans grande originalité.

Est-ce la mi-quarantaine qui ralentit le chanteur et guitariste Matthew Caws et ses acolytes Ira Elliot (batterie) et Daniel Lorca (basse)?

Après tout, Nada Surf a toujours concocté une musique un brin adolescente et inspirée par le concept de la jeunesse. Que ce soit l’approche presque punk de High/Low (en 1996) ou l’étonnant virage vers une sensibilité plus fine et des textures plus modérées au début des années 2000, Nada Surf a toujours exploité la vigueur et l’émotivité à fleur de peau associée à la jeunesse comme matériau brut.

Sur The Stars Are Indifferent To Astronomy, Nada Surf retourne à un son plus mordant et des compositions sans détour, ce qui n’aurait pas été si dérangeant si ç’avait été apprêté avec moins de maladresse. Sauf qu’au lieu de pouvoir les comparer à Weezer ou Death Cab For Cutie, on se retrouve avec une série de chansons entraînante, mais convenue, du genre qu’on retrouve sur les fameuses compilations Big Shiny Tunes de la fin des années 1990.

Dommage, parce que force est de constater que les musiciens y prennent leur pied et interprètent les 10 chansons sans la moindre trace de paresse ou d’hésitation.

Qui sait, ces titres mettront peut-être le feu aux poudres en spectacle. Nous aurons la chance de le constater en personne le 5 avril prochain, au Théâtre Corona. Sors-tu.ca y sera.

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