Jimmy Eat World

Critique album | Jimmy Eat World – Damage

Jimmy Eat World - Damage Jimmy Eat World Damage

Cette semaine, le groupe rock alternatif Jimmy Eat World effectue un retour sur la scène musicale après trois ans d’absence avec son nouveau projet Damage. Les dix pièces que l’on retrouve sur cet opus possèdent le son déjà bien défini du groupe, sans pour autant présenter quelque chose de totalement nouveau. Il reste tout de même que l’album mérite d’être écouté.

Encore une fois, les principaux thèmes abordés sont les amours déçus (notamment avec la dernière pièce de l’album avec des extraits comme : « You were good, you were good, then you were gone »), les peines, les interrogations face à la vie (avec la pièce titre de l’album, Damage) et tout ce qui baigne dans ces eaux. Toujours le bon vieux Jimmy Eat World, de ce côté.

Pour ce qui est de la musique, même chose. Le groupe semble utiliser une recette similaire à celle employée sur ses opus précédents, sans ajouter à Damage ce petit ingrédient magique qui ferait en sorte que l’album se démarque de façon inattendue des Clarity (1999), Bleed American (2001), Futures (2004) et autres.

Ceci dit, Damage s’écoute quand même très bien. Des morceaux comme Lean, le single I Will Steal You Back (belle guitare, sur ces dernières, en passant) et No, Never en charmeront probablement plus d’un.

On y retrouve aussi quelques pièces aux allures de ballades, comme Please Say No. Sur cette dernière, la voix du chanteur, Jim Adkins, est chargée d’émotions, surtout lorsqu’il chante « But I could read you plain / you want a different life / someday hell, you might ruin mine ». Les choeurs viennent également ajouter une autre dimension à cette chanson saisissante.

Pour les plus anciens amateurs du groupe, Damage ne contient pas de véritable surprise au niveau des mélodies. N’empêche qu’au fil des écoutes, on retrouve ce petit cocon familier, propre à Jimmy Eat World. Ce dernier album gagne donc à être écouté plus d’une fois, pour être apprécié dans son ensemble.

* À voir en spectacle au Bluesfest d’Ottawa le 4 juillet ainsi qu’au festival Osheaga, à Montréal, le 3 août.

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