Green Day

Critique album | Green Day – ¡Dos!

Green Day - ¡Dos! Green Day ¡Dos!

Plus d’un mois après la sortie de ¡Uno!, la rentrée en désintox de Billie Joe Armstrong et le report de plusieurs dates de la tournée qui devait débuter à la fin du mois de novembre, on se retrouve maintenant avec le deuxième chapitre de la série, ¡Dos!.

D’entrée de jeu,  avec la courte See You Tonight, on sait qu’on aura affaire à un style un peu différentLes fans qui auront jeté une oreille aux projets parallèles de Green Day reconnaîtront le côté plus dansant et « hop-la-vie » de Foxboro Hot Tubs, notamment sur F*** Time, Stray Heart et Lazy Bones. On y retrouve une influence plus blues, plus organique qui amène une nouvelle dimension à l’univers punk de Green Day.

En écoutant ¡Dos!, il est difficile de faire un lien quelconque avec ¡Uno!. Il ne semble pas y avoir de thématique précise unissant les sujets des trois albums. ¡Dos! est toutefois un peu moins aggressif, moins punk que le précédent, mais conserve tout de même l’essence rebelle du groupe.

Lazy Bones offre un refrain extrêmement infectieux, accrocheur qui verse dans le pop-punk et qui rappelle énormément les « b-sides » de American Idiot (Favorite Son plus particulièrement).

L’album comporte par contre son lot de faiblesse. Ashley est insipide, sans originalité, répétitive. Disons simplement qu’après quelques secondes, on a fait le tour. Constat semblable pour Stop When The Red Lights Flash et Makeout Party.

Au final, ce qu’on aime de ¡Dos!, ce sont les morceaux qui se démarquent et qui sortent un peu du rang pop-punk rebelle, comme Lady Cobra, ou même l’étrange Nightlife à laquelle la Lady Cobra en question a participé.

L’album se termine sur une ballade dépouillée contrastant avec le reste de l’album (Amy), où Billie Joe, accompagné seulement de sa guitare, rend un très bel hommage à la défunte chanteuse soul, Amy Winehouse.

À mi-chemin de cette trilogie d’albums, on ne sait plus trop si le concept était une bonne ou une mauvaise idée. Il y a comme un trop plein de nouveau matériel en trop peu de temps. Le trio s’est amusé à créer la musique dont il avait envie, mélangeant les styles ce qui donne parfois un tout plutôt hétérogène et décousu. Après tout, la qualité n’est-elle pas plus importante que la quantité?

Ceci dit, on pourra compléter la trilogie en mettant la main sur ¡Tré! plus tôt que prévu, soit le 11 décembre, plutôt qu’en janvier 2013, suite au prolongement des traitements d’Armstrong.

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