Critique album | Edward Sharpe and the Magnetic Zeros – Edward Sharpe and the Magnetic Zeros

Edward Sharpe and the Magnetic Zeros - Edward Sharpe and the Magnetic Zeros Edward Sharpe and the Magnetic Zeros Edward Sharpe and the Magnetic Zeros

On sait à quoi s’attendre lorsqu’on écoute Edward Sharpe and the Magnetic Zeros : un son très « hippie », qui mélange les styles de musique folk, roots et gospel. Des paroles concernant le seigneur et comment il est divin. Toutefois, on s’attend à un peu plus que ça. Malheureusement, le plus récent disque homonyme du groupe ne réussi à répondre à nos attentes.

À peine un an après la parution de son deuxième album Here, le groupe indie folk américain présente son troisième album, qui porte le nom du groupe tout simplement.

Alex Ebert, celui qui incarne le fabuleux personnage d’Edward Sharpe, est le chanteur et leader du groupe. Ce dernier  a écrit toutes les chansons du nouvel album, quelques-unes avec l’aide de membres des Magnetic Zeros. Le groupe était de passage à Montréal récemment, présentant un spectacle au Métropolis.

L’album commence sur une bonne note avec Better Days, le premier single. Cette chanson est une des meilleures de l’album. Le son reste fidèle au style du groupe que les gens aiment.

L’album continue avec Let’s Get High, une chanson plutôt comique et très amusante. On dirait une chanson des Beatles! La chanson Two, de son coté, est plutôt ennuyeuse et ne contribue rien d’excitant à l’album.

Le prochain extrait Please! a un son très country/western avec une touche de gospel. Une excellente chanson. Par la suite, c’est au tour de Country Calling où ils chantent « Country Calling, Oh I’ve got to leave LA. » Une bonne chanson qui semble décrire la situation de groupe qui cherche à fuir les conformités de la grande ville californienne.

La deuxième partie de l’album ne réussit pas à retenir l’attention de l’auditeur. Les chansons Life is Hard, In The Lion et They Were Wrong n’offrent rien de substantiel à l’album.

L’album, qui commence sur une note prometteuse, devient de plus en plus faible. La chanson Remember to Remember aurait pu être renommée « Praise the Lord ». Jade Castrinos prend la relève et elle est la seule qui chante sur cet extrait. Elle sonne fantastique mais la chanson n’est quand même pas complètement réussie. L’album se termine sur une note plutôt triste avec la chanson This Life.

Malheureusement, la plupart des chansons parlent un peu trop de dieu/seigneur, ce qui devient ennuyant très rapidement. Les fans du groupe, surtout ceux qui adorent leur premier album Up From Below, seront déçus. En général, un coup plutôt manqué pour Edward Sharpe and the Magnetic Zeros.

Vos commentaires