Citizen Cope

Critique Album: Citizen Cope – One Lovely Day

Citizen Cope - One Lovely Day Citizen Cope One Lovely Day

Citizen Cope, de son vrai nom Clarence Creenwood, continue de nous offrir un son unique et extrêmement efficace avec One Lovely Day, son 5e album qui exploite une fois de plus un folk inspiré de vieux airs de blues et de rock

Artiste intense au cheminement artistique très peu conventionnel, Citizen Cope annonçait en 2010 qu’il n’enregistrera plus jamais avec les grosses maisons de disque, lassé d’avoir à faire des compromis avec elles quant à la sonorité qu’il désire.

C’est ainsi qu’est né Rainwater Recordings, duquel sont maintenant produits tous ses projets, sans aucun censure. One Lovely Day, qui en est le deuxième, est possiblement l’album de Citizen Cope le plus cohérent, avec des chansons qui s’enchaînent avec une fluidité qui faisait défaut aux albums précédents.

L’album reste relativement court, 10 chansons, sans véritable maillon faible, mais sans non plus de coup d’éclat comme l’artiste nous a offert dans certains albums précédents.

La chanson éponyme de l’album est sans contredit la plus accrocheuse, et elle entame l’album en beauté. Le ton de l’album reste très similaire aux albums précédents, Citizen Cope ne cherche pas à changer son style ou à innover, il reste dans ce son facile à écouter, lent et nostalgique sans être trop lourd.

Les thèmes restent les mêmes; thèmes qu’il aborde tout en nuances, sans jamais tomber dans la tonalité de la déprime ou du désespoir. S’y retrouvent entre autres : la solitude de la vie urbaine, la nostalgie de la vie rurale, et évidemment l’amour (souvent perdu ou difficile).

Bien que très réussi, il serait erroné de qualifier cet album comme étant son plus accompli, le titre revenant sans doute à l’album The Clarence Greenwood Recordings, qui est un petit bijou musical.

Pour cela, il semble que l’artiste n’ait pas encore atteint sa pleine maturité musicale, ce qu’il avoue lui-même : « Je crois que l’album n’est qu’une évolution de mon son, et j’ai encore beaucoup de chemin à parcourir. » Son parcours reste donc relativement linéaire et on ne peut qu’espérer qu’il s’avère plus aventureux pour le prochain album, de la même manière qu’il a créé son propre « label », c’est-à-dire en étant extrêmement innovateur.

* Citizen Cope sera de passage pour une première fois à Montréal ce vendredi 27 juillet 2012, au Théâtre Corona.

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