Parfois, l’histoire d’un festival débute bien avant que la musique ne résonne. Le Festival Fono, dont c’était le coup d’envoi le 11 septembre, s’est révélé être une chasse au trésor avant même d’atteindre le site. Plan du terrain disponible en ligne, certes, mais sans aucune indication claire de l’endroit où il se situait réellement. Après avoir fait le tour de plusieurs stationnements, la confusion demeurait: entrées mal signalées, billetterie retirée et plongée dans l’ombre, certains festivaliers contraints de rebrousser chemin après une longue attente inutile. Seuls ceux qui connaissaient déjà le campus semblaient avancer avec assurance. Malgré ce chaos, une foule majoritairement jeune a fini par se regrouper devant les scènes, prête à plonger dans une soirée qui s’annonçait aussi éclatée qu’inégale.