Buckcherry

Buckcherry au Théâtre Corona | Rock’n’roll et badassitude

Si la neige n’a pas tenu dimanche soir à Montréal, c’est parce Josh Todd était torse nu sur scène et donnait une leçon de rock’n’roll et badassitude avec Buckcherry.

Menés par l’inimitable chanteur, le groupe de Los Angeles nous rendait visite pour présenter son dernier album, sobrement intitulé Rock’n’Roll. Pas besoin de détour pour ce groupe qui va toujours droit au but, et attaque directement son concert par le tube Lit Up. Quel autre groupe peut faire sauter une foule en délire un dimanche soir en chantant « I Love The Cocaïne » ? Et sans hésiter à balancer en premier un de ses plus grand succès (qui au passage n’est pas un texte glorifiant la dite substance, au contraire!).

Electricité, tatouages et rock’n’roll, ça chauffe sur scène, où le logo du groupe orne le fond de scène, étampé de l’éclair AC/DCien, grande influence assumée de Buckcherry. Les musiciens se donnent à fond, l’expérience fait parler la poudre et ça envoie plutôt bien. Surtout qu’en concert, leur son est beaucoup plus rock’n’roll, sale et fort, et – dans mon humble opinion – bien meilleur que sur album, où la production est souvent un peu trop propre et apporte un côté pop vite ennuyant.

Les titres du nouvel album passent bien le test du live, comme le très accrocheur Bring It On Back, ou la chanson Tight Pants accompagné d’un saxophoniste (qui n’est autre que le tour manager du groupe !).

Les classiques comme la ballade Sorry font évidemment plus d’effet dans le parterre de fans, qui bien qu’en feu, n’est pas présent en très grand nombre. Le balcon est fermé, et la salle est loin d’être remplie à craquer, ça sent le concert d’hiver.

Peu importe, Josh Todd, toujours classe et beau gosse à 45 ans, se donne à fond et enlève sa chemise, faisant crier les filles, avec son corps remarquable recouvert de tatouages. « Is there any Crazy Bitches out there ? », lance-t-il sans aucune gêne avant d’interpréter cet autre grand succès, qui déchaîne la foule.

Le rappel sera composé de deux dernières bombes : Say Fuck It et Too Drunk… Sous une ovation, les gars quittent la scène du Corona, avant de revenir relativement rapidement devant le bar pour se prêter très gentiment et patiemment au jeu des photos et autographes. En plus d’être badass, les Buckcherry sont sympas.

Pour un dimanche soir de fin novembre, ce fut une bonne soirée, mais sans être exceptionnelle. Malgré la bonne performance du groupe, et la fidélité des fans présents, il manquait peut-être de monde pour faire monter d’un cran l’intensité du spectacle, et rendre justice à leur énergie.

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