Bobby Bazini au CNA d’Ottawa | Du Bazini tout chaud

L’artiste plus grand que nature, Bobby Bazini, était chaudement attendu dans la région de la capitale nationale vendredi soir.

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Déjà, à l’âge de 20 ans, l’artiste originaire de Mont-Laurier s’est retrouvé propulsé dans les hautes sphères de l’industrie de la musique. Si son premier album Better In Time a connu un succès instantané, la sortie de son deuxième album Where I Belong a généré un tel engouement qu’il a battu des records de vente au pays, dépassant 125 000 albums vendus en 2014!

Après avoir performé dans les plus grandes villes des Etats-Unis et du Canada au cours de la dernière année, Bobby Bazini a complété sa tournée vendredi soir au Centre national des Arts d’Ottawa.

Avec une entrée en scène digne de la prestance d’une star olympique, il a fait la preuve d’une efficacité incontestable. Même qu’il ne serait pas étonnant de découvrir que Marvin Gaye et Johnny Cash l’auraient sélectionné de l’au-delà pour assurer leur continuité en ce bas monde.

Bien que la première partie du spectacle ait pu sembler sortir tout droit d’une boîte à musique prête à mâcher, force est d’avouer que le produit était diablement efficace. Un setup sans failles : quatre élégantes choristes d’un côté et, juchés sur des structures surélevées, on retrouvait son batteur, claviériste, guitariste et bassiste. Dans le coin gauche, Michel Francoeur, son directeur musical ou selon Bazini, son chef d’orchestre.

Au centre du tableau, Bobby Bazinet – de son vrai nom – se doit d’assumer le rôle de personnage-vedette qui lui revient par défaut. Par moment, malgré tout le talent qui se dégage de l’artiste et cette voix rauque surréelle, on pourrait être tenté de lui souhaiter de se démarquer sur scène, d’acquérir un brin plus de personnalité qui lui serait propre pour pouvoir se targuer d’être complet de chez Complet.

 

L’atmosphère se réchauffe

Le public diversifié (et assis), tous âges confondus, s’est dégêné dès les premières pièces de la deuxième partie. Faut dire que Bazini est particulièrement à l’aise lorsqu’il interprète les succès de son premier album aux saveurs plus country-rock dont I Wonder, Mellow Mood et Believe.

Il est revenu sur scène assez décontracté, il a enlevé son jacket, il a pris le micro par les cornes et il s’est rapproché de ses musiciens et choristes un par un ; la belle équipe formait alors plus qu’un tout efficace. La cohésion était de la partie, l’énergie a monté d’un cran, le public du CNA s’est levé debout, les astres étaient alignés!

Il a interprété La vie en rose de Piaf en version acoustique, un cover de Stevie Wonder et un extrait – plutôt pop – de son prochain album. Bazini est en feu, il a annoncé qu’un lancement est à prévoir assez bientôt, au cours de la prochaine année.

Après trois pièces en rappel dont la très appréciée Heavy Love, le public était comblé, et lui aussi, fort probablement. Ce dernier spectacle de la tournée Where I Belong fut mémorable, un spectacle de la machine Warner Music c’est une valeur sûre.

Bobby Bazini nous reviendra sous peu – l’artiste est sur une envolée, à consommer pendant qu’il est encore chaud!