Bluefest d’Ottawa 2019 – Jour 4 | The Killers au sommet de leur forme, mais pas grand chose d’autre
Quand un festival dure deux semaines, il faut s’attendre à ce qu’il y ait des journées un peu plus molos que d’autres. Ce dimanche, jour 4 du Bluesfest 2019, était une de ces journées. Heureusement y’avait The Killers et leur Las Vegas rock n’ roll extravanganza pour sauver le tout.
Saviez-vous que Mr. Brightside n’a pas quitté les charts britaniques depuis 2004?
Mr. Brightside, la ballade rock du groupe The Killers, n’a pas quitté le top 100 des chansons les plus écoutées du UK depuis sa sortie en 2004.
Mr. Brightside, une chanson qui rentre dans la catégorie « correcte mais pas ma préf mais je suis content quand je la pogne à la radio », est maintenant dans le palmarès anglais depuis plus de 200 semaines consécutives.
Vous imaginez donc la réaction de la foule compactée sur les Plaines LeBreton quand les premières notes du riff de Mr. Brightside (une chanson qui trône aux charts depuis quasiment 15 ans, l’ai-je dit?) se sont enfin fait entendre après un bon 2 heures de tease de la part du groupe qui closait cette première semaine de festivités.
C’était la folie dans la foule.
Photo par Rob Loud
Un point culminant, certes, mais force est d’admettre que pas mal toute la performance était forte. Déjà l’énergie de Brandon Flowers, pleine de bravado et de confiance en soi et de sex-appeal, ajoutée à un look digne des plus extravagants crooners de la belle époque de Vegas, mettait bien la table pour ce qui s’en venait.
Parlant de crooner, on salue l’hommage à Frank Sinatra, autre titan de l’histoire de Vegas, en introduction.
Puis s’est déballée une succession de hits, dont certains ont été balancés très tôt dans la soirée (Somebody Told Me fut jouée dans les premières minutes, entre autres) pour exciter le public et le faire languir jusqu’à la grande finale, Mr. Brightside (un tube qui résonne encore aujourd’hui sur le British Billboard comme vous savez peut-être).
Mais il y avait aussi beaucoup de showmanship. Flowers qui se pavane et joue les Elvis moderne, un chœur à quatre voix qui élève les refrains à des niveaux stellaires, des confettis qui explosent, de la pyrotechnie.
Puis il y a eut le moment le plus hot de la fin de semaine : quand Tony, un jeune fan de la région a réussi à monter sur scène puis prendre la place du drummer pour jouer For Reasons Unknown. C’est toujours risqué d’inviter un membre de l’audience à participer au spectacle, et on a vu que trop de moments de malaise à cause de ça, mais cette fois-ci ce fut un succès retentissant. Tony connaissait la chanson par coeur et avait des skills pas gênants pantoute.
If you’re reading this, good job Tony, you killed it (pun intented).
Photo par Rob Loud
MAIS À PART ÇA, UNE JOURNÉE CORRECTE
Outre pour les têtes d’affiches par contre, on ne peut pas dire que le reste de la journée ne nous ait éblouit trop trop.
The Psychedelic Furs, qui jouaient juste avant The Killers, n’auront guère réussi à réchauffer la place adéquatement. James, avant eux, encore moins, avec ses commentaires réchauffés sur l’administration Trump et son rock basique. Bad Child manquait désespérément d’instruments sur scène et on n’entendait que sa voix et un bass drum.
Ceci étant dit, la petite scène Bluesville, située sous la tente près de l’espace fête foraine (pas le meilleur spot, on va se le dire) nous réservait quand même de belles surprises CANADIANA. On est tombés en amour avec la voix enveloppante de William Prince, et aussi tombé sous le charme des histoires des provinces maritimes de Mike McKenna Jr.
Toujours ben ça.
- Artiste(s)
- The Killers, The Psychedelic Furs, William Prince
- Ville(s)
- Ottawa
- Salle(s)
- Plaines LeBreton
- Catégorie(s)
- Alternatif, Folk, Indie, Indie Pop, Indie Rock, Rock,
Vos commentaires