The Kills

Beauregard 2016 | Une édition pleine de diversité

Un vendredi rock et électro


Pour la première grosse journée du festival, la météo a commencé par faire des siennes mais le programme musical, allant de Brian Jonestown Massacre à Beck, valait la peine de prendre l’eau.

L’après-midi a démarré avec le concert des « vieux briscards » de Brian Jonestown Massacre, un groupe à la longévité certaine, mené par Anton Newcombe. Et ça rockait bien pour un début de festival. Malgré les excès connus dans la carrière du groupe, les membres de Brian Jonestown Massacre semblaient s’être assagis et ont fait sonner guitares et tambourin dans le festival Beauregard. Car oui, Joel Gion, un des membres du band, joue exclusivement du tambourin pendant tout le concert. Brian Jonestown Massacre a revisité différentes facettes de sa carrière pour un public de connaisseurs ravis de les voir interpréter leurs morceaux entremêlant les styles.

Venait ensuite le groupe français Feu! Chatterton pour un de ses multiples festivals (il fait partie des bands les plus programmés de l’été). Presque un an après leur concert marquant aux Vieilles Charrues, pour le public comme pour eux (d’après leurs dires), les membres de Feu! Chatterton se sont affirmés sur scène. Leur set a changé pour offrir un ensemble plus énergique et de plus en plus rythmé. Arthur, le chanteur s’est détaché de son micro pour effectuer ses pas de danse si caractéristiques, tandis que le reste du groupe débordait d’énergie. Pour ceux qui ne les connaissaient pas encore, Feu! Chatterton a impressionné, et pour les autres, l’expérience qu’ils ont acquise sur scène a convaincu.

Beck-Beauregard 2016(7)

Le jour a commencé à baisser quand le talentueux Beck est monté sur scène. Rarement programmé en France, l’Américain est arrivé vêtu comme un cowboy avec trois très bons musiciens. L’artiste éclectique a présenté une large palette de sa discographie, et plus particulièrement ses tubes comme Loser, Dreams ou encore Sexx Laws. Jouant avec son look façon country, Beck a su convaincre un public de convertis. Les musiciens ont même repris différents tubes à leur façon, dont China Girl de David Bowie !

Après la bonne humeur de Beck, un registre complétement différent s’ouvrait avec les Chemical Brothers. Pour leur show – car c’était une véritable prestation son et lumière – le duo joue sur le spectacle et la grandeur avec des projections sur écran géant et même un énorme robot sur scène. Le set des Chemical Brothers a démarré très fort avec les tubes comme Hey Boy Hey Girl ou Do It Again. Extrêmement visuel, le spectacle proposé par Tom Rowlands et Ed Simons n’a connu aucun temps mort. De quoi conclure en beauté cette première longue journée de festival.

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