Beast in Black à l’Impérial Bell | Une décharge électrique de haut voltage
Vendredi soir, direction l’Impèrial Bell de Québec pour y faire une découverte extrêmement intéressante et surprenante avec le groupe finlandais Beast In Black, formé en 2015, et leur tournée Back in North America. La salle est remplie à pleine capacité de métalleux et métalleuses prêt pour une expérience unique de power metal/heavy metal mélodique.
Dès que les lumières s’éteignent, une petite intro musicale se fait entendre et les musiciens prennent place. Anton Kabanen (guitare), Kasperi Heikkinen (guitare), Maté Molnar (basse) et Atte Palokangas (batterie) entament avec force la pièce Blade Runner et alors que le chanteur Yannis Papadopoulos arrive sur scène pour pousser ses premières paroles. La foule se met à crier, hurler, puis de concert avec lui chante à tue-tête! Rien de moins!
C’est le départ d’une soirée intense : spectateurs en délire, des riffs de guitare pesants et déchaînés qui nous font automatiquement taper du pied et danser, le tout accompagné de bandes préenregistrées de synthétiseurs, et des vocalises puissantes et suraiguës de la part de Yannis qui possède, il faut le dire, des capacités hors normes. Et qui, en passant, s’est exprimé en bon français à quelques reprises.
L’énergie dégagée par la formation nordique est communicative et a comme l’effet d’une tornade mais sous une formule dance métal… Et là, je n’ai parlé que d’une seule pièce!
Il y a eu aussi Ethernal Fire, Die By The Blade, Revengeance Machine, Unlimited Sin, True Believer, Moonlight Rendezvous, (Crazy,Mad,Insane), Sweet Lie, ToThe Last Drop Of Blood, Oceandeep, Dark New World, Beast in Black, Hardcore, Born Again ainsi que Blind And Frozen toutes livrées sous des éclairages hallucinants.
La joie étaient visible sur le visage des musiciens qui prenaient plaisir à faire la pause-photo-cellulaire pour les fans, les guitaristes s’amusaient en multipliant les chorégraphies à la Scorpions et c’est dans cette ambiances qu’on a eu droit à tout un rappel avec Cry Out For A Hero,One Night In Tokyo et End of The World. Soirée franchement mémorable qu’on a vécue là!
Première partie : Dance With the Dead
Tout aussi mémorable, le groupe américain Dance With The Dead assurait la première partie.
Duo à l’origine formé de Justin Pointer (synthétiseur/guitare) et Tony Kim (guitare) en 2013 auquel s’est rajouté le batteur John Terry. Ayant huit albums à leur actif, leur musique n’est qu’instrumentale, un mélange de heavy métal et de synthwave inspiré entre autres du cinéma d’horreur de John Carpenter des années 1980.
Du beat solide avec un John Terry qui martèle ses tambours d’une telle force, on était persuadé que tout allait céder sous ses baguettes. De la guitare lourde à souhait, Tony a livré. Il sait comment exploiter son instrument, de telle façon que ça l’air tellement facile. Et de son côté Justin se promène allègrement de la six cordes qu’il manie très bien aux touches de ses synthétiseurs d’où il en sort des sonorités harmonieuses qui enrobent le tout.
On y a entendu un feu roulant : Go, Sledge, The Man Who Made A Monster, A New Fear, Hex Wyrm Of Doom. Les spectateurs tout de go ont, comme moi, trippé à fond sur leur musique. Sans exagérer, on était tous bouche bée sur ce qu’on venait d’entendre. Je suis désormais un fan fini de Dance With The Dead.
Photos en vrac
Beast In Black
Dance With The Dead (1ière partie)
- Artiste(s)
- Beast In Black, Dance with the Dead
- Ville(s)
- Québec
- Salle(s)
- Impérial Bell, Impérial de Québec
- Catégorie(s)
- Hard rock, Heavy metal, Instrumental, Métal, Rock,
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