
Kristof G.
Il a également collaboré avec plusieurs autres médias en local (Hour, Boulevard Brutal, Horreur Québec) et à l’international (les magazines spécialisés Fangoria’s Gorezone, Full Moon’s Delirium, Art de Cinéma et Rue Morgue). Depuis 2021, il pilote Métal Maniaques, un podcast où il reçoit des métalleux fans d’horreur.
Kristof G. est l’un de ces passionnés pour qui s’abreuver de culture jusqu’à plus soif est un véritable mode de vie.
Photos de Kristof G.
Extreme et Living Colour au MTelus | Une soirée plus que funky avec deux guitar héros
Mentionner que votre scribe avait hâte d’enfin assister à un concert de Living Colour relèverait de l’euphémisme. Si le quartette américain serait passé en ville une demi-douzaine de fois pendant ses belles années (soit entre 1988 et 1993, dont en ouverture de nul autre que The Rolling Stones au Stade Olympique en 1989!), leur dernière visite remontait à 2003 (en ouverture de King Crimson!!), bien que le groupe soit passé par la suite à la Place des Arts pour jouer de bien belles reprises (au sein de la caravane Experience Hendrix 2010!!!).
Judas Priest au Centre Bell | La grand-messe du « metal god » Rob Halford
Après que Black Sabbath ait pris sa retraite (imité depuis par KISS et Slayer), qui est-ce qui reste parmi les vieux de la vieille garde métallique, ceux qui ont initié le genre il y a plus de 50 ans, hein? Scorpions et Deep Purple? Eh bien, ces influents pionniers sont peut-être encore actifs, mais ils donnent pas mal plus dans le hard rock que dans le metal en tant que tel.
Bikini Kill à L’Olympia | Un chant du cygne pas du tout triste
Que faire quand t’as manqué la venue de l’iconique band de Kathleen Hanna la dernière fois qu’il passait afin dans le coin (soit le 12 avril 2023 au MTelus)? En bien, tu ne rates pas ta chance mon gars / ma fille et tu vas voir le 2e concert montréalais à vie de Bikini Kill, qui semblerait bien être leur dernier ever (puisque la tournée est présentée comme une tournée d’adieu).
Festival Rock La Cauze 2024 | Que du plaisir avec Arch Enemy et Les Shirley
Après avoir invité Cypress Hill à Victoriaville (dans le cadre du nouveau VictoFest), la gang de Rock La Cauze a remis ça cette année avec la 6e édition du festival, qui se tenait au parc Terre-des-Jeunes, les 8, 9 et 10 août devant des dizaines de milliers de festivaliers sur le party.
Festival La Noce 2024 – Jour 2 + Jour 3 | Teintes de punk et de douceur
Après avoir réussi à finir de trier et traiter nos photos et à mettre de l’ordre dans nos mots pour finalement publier notre compte rendu du jour 1, on est arrivé en trombe sur le site vendredi pour le concert du trio rock psychédélique Population II, dont on nous avait vanté le talent et l’efficacité. Une fois devant la scène, on s’est vite rendu compte que le commanditaire n’était pas Hydro-Québec, mais plutôt Télé-Québec… on est donc illico reparti au pas de course (avec notre gros sac à dos rempli de matériel photo) jusqu’à la scène de la société électrifiée, pour arriver, moite et essoufflé, alors que le power trio avait déjà commencé.
Festival La Noce 2024 – Jour 1 | Solide Angine de poitrine dans un maîtrisé Karkwa
Si Chicoutimi est le patelin d’où tu viens, se rendre bon an mal an à La Noce est d’autant plus satisfaisant (et galvanisant), l’annuel rendez-vous rassemblant autant de belles personnes sur le gazon que chez les artistes présents.
Cypress Hill au VictoFest de Victoriaville | Fou dans’ tête!
C’était plus que parfait de pouvoir voir et entendre, en plein air dans une petite cité comme Victoriaville, tout plein de pièces dudit disque, interprétées par des B-Real et Sen Dog dans une forme olympique.
Sebastian Bach au Théâtre Beanfield | Maudit beau trip de rock nostalgique
Sebastian Bach n’a rien à voir avec l’iconique compositeur et organiste classique allemand ayant vécu au XVIIIe siècle. Il n’est que l’un des meilleurs chanteurs de sa génération. Celle qui carburait jadis au spray net, en spandex, avec d’épiques solos de guit’ et tout plein de jolies minettes dans ses vidéoclips. Aujourd’hui, Vince Neil n’arrive à pousser la (bonne) note que s’il y a une paire de choristes et des backing tracks pour lui filer un coup de main, alors qu’Axl Rose, même s’il point ne fausse, manque hélas cruellement de souffle. Hier soir, dans un bondé Théâtre Beanfield (qui affichait complet), Bach a prouvé qu’il était encore et toujours capable d’interpréter des succès d’antan avec aplomb, enthousiasme et talent.
Tool au Centre Bell | De puissance et d’introspection
Depuis que Tool nous a enivré avec son premier coup de circuit, Undertow, le groupe a littéralement changé des vies. Et trente ans plus tard, pendant un peu plus de deux heures (plus une entracte de 13 minutes!), les fans ont été transportés ailleurs, pour vivre une expérience extrasensorielle dans une faille temporelle. Bref, ça ressemblait à quelque chose comme un voyage astral dimanche soir au Centre Bell…
KISS au Centre Bell | Des adieux (vraiment?) explosifs
Cinq décennies après leur formation, les doyens du shock rock amaricain (dixit le Gratton de Falardeau) étaient en ville, pour en mettre plein les yeux et les oreilles à leurs nombreux fidèles, avec leur contagieux rock de grand-guignols. Il faut savoir que KISS, comme Ozzy Osbourne et Mötley Crüe, ce sont d’authentiques légendes qui ne veulent pas vraiment battre en retraite, enchainant les tournées d’adieu depuis un moment (leur Farewell Tour a démarré en 2000!). Que ce soit en se prenant pour une girouette qui crie au loup, ou encore en guise d’argument marketing, les plus célèbres des rockeurs costumés peuvent toujours compter sur la KISS Army. C’est que cette légion de fans finis s’en fout, toujours heureuse d’être là à chaque visite de leurs Dieux du rock pour remplir les arénas.
