Kristof G.
Rédacteur et photographe
Kristof G. est un mélomaniaque œuvrant dans les médias culturels depuis 2005. Après avoir remporté la première place du concours Devenez reporter musical pour Voir, il s’est illustré comme chroniqueur, journaliste et critique pour le mensuel Bang Bang, pour ensuite passer chez Voir (2014-2019), en tant que photographe et critique de concert.
Il a également collaboré avec plusieurs autres médias en local (Hour, Boulevard Brutal, Horreur Québec) et à l’international (les magazines spécialisés Fangoria’s Gorezone, Full Moon’s Delirium, Art de Cinéma et Rue Morgue). Depuis 2021, il pilote Métal Maniaques, un podcast où il reçoit des métalleux fans d’horreur.
Kristof G. est l’un de ces passionnés pour qui s’abreuver de culture jusqu’à plus soif est un véritable mode de vie.
Pour rejoindre Kristof: xevfgbsttt@tznvy.pbz
Photos de Kristof G.
Speed Massacre
Speed Massacre
Speed Massacre
Speed Massacre
Après avoir invité Cypress Hill à Victoriaville (dans le cadre du nouveau VictoFest), la gang de Rock La Cauze a remis ça cette année avec la 6e édition du festival, qui se tenait au parc Terre-des-Jeunes, les 8, 9 et 10 août devant des dizaines de milliers de festivaliers sur le party.
Après avoir réussi à finir de trier et traiter nos photos et à mettre de l’ordre dans nos mots pour finalement publier notre compte rendu du jour 1, on est arrivé en trombe sur le site vendredi pour le concert du trio rock psychédélique Population II, dont on nous avait vanté le talent et l’efficacité. Une fois devant la scène, on s’est vite rendu compte que le commanditaire n’était pas Hydro-Québec, mais plutôt Télé-Québec… on est donc illico reparti au pas de course (avec notre gros sac à dos rempli de matériel photo) jusqu’à la scène de la société électrifiée, pour arriver, moite et essoufflé, alors que le power trio avait déjà commencé.
Si Chicoutimi est le patelin d’où tu viens, se rendre bon an mal an à La Noce est d’autant plus satisfaisant (et galvanisant), l’annuel rendez-vous rassemblant autant de belles personnes sur le gazon que chez les artistes présents.
C’était plus que parfait de pouvoir voir et entendre, en plein air dans une petite cité comme Victoriaville, tout plein de pièces dudit disque, interprétées par des B-Real et Sen Dog dans une forme olympique.
Sebastian Bach n’a rien à voir avec l’iconique compositeur et organiste classique allemand ayant vécu au XVIIIe siècle. Il n’est que l’un des meilleurs chanteurs de sa génération. Celle qui carburait jadis au spray net, en spandex, avec d’épiques solos de guit’ et tout plein de jolies minettes dans ses vidéoclips. Aujourd’hui, Vince Neil n’arrive à pousser la (bonne) note que s’il y a une paire de choristes et des backing tracks pour lui filer un coup de main, alors qu’Axl Rose, même s’il point ne fausse, manque hélas cruellement de souffle. Hier soir, dans un bondé Théâtre Beanfield (qui affichait complet), Bach a prouvé qu’il était encore et toujours capable d’interpréter des succès d’antan avec aplomb, enthousiasme et talent.
Depuis que Tool nous a enivré avec son premier coup de circuit, Undertow, le groupe a littéralement changé des vies. Et trente ans plus tard, pendant un peu plus de deux heures (plus une entracte de 13 minutes!), les fans ont été transportés ailleurs, pour vivre une expérience extrasensorielle dans une faille temporelle. Bref, ça ressemblait à quelque chose comme un voyage astral dimanche soir au Centre Bell…
Cinq décennies après leur formation, les doyens du shock rock amaricain (dixit le Gratton de Falardeau) étaient en ville, pour en mettre plein les yeux et les oreilles à leurs nombreux fidèles, avec leur contagieux rock de grand-guignols. Il faut savoir que KISS, comme Ozzy Osbourne et Mötley Crüe, ce sont d’authentiques légendes qui ne veulent pas vraiment battre en retraite, enchainant les tournées d’adieu depuis un moment (leur Farewell Tour a démarré en 2000!). Que ce soit en se prenant pour une girouette qui crie au loup, ou encore en guise d’argument marketing, les plus célèbres des rockeurs costumés peuvent toujours compter sur la KISS Army. C’est que cette légion de fans finis s’en fout, toujours heureuse d’être là à chaque visite de leurs Dieux du rock pour remplir les arénas.
Pour les fans de Radiohead, aller (re)voir The Smile en show équivaut à assister à un concert du Mr.Bungle nouveau pour leurs plus fervents admirateurs: tout en sachant pertinemment qu’il ne vont jouer ni les hits ni tes pièces préférées malheureusement, tu sais pourtant que ça va être excellent.