Jean-François Tremblay
Collaborateur (Ontario)
Jean-François Tremblay blogue depuis 2004 sur diverses plateformes. Diplômé d'un baccalauréat en arts, option cinéma, Jean-François se passionne pour le septième art et le théâtre mais apprécie également la comédie musicale, Broadway et le rock progressif, le country comme le blues, le jazz et le soul en passant par le folk.
Pour rejoindre Jean-François: wsgerzoynl@fbefgh.pn
Photos de Jean-François Tremblay
Randy Bachman
Randy Bachman
Randy Bachman
Randy Bachman
Randy Bachman
White Poppy
White Poppy
White Poppy
The Auras
The Auras
Sonic Avenues
Les déboires du groupe progressif Yes au cours des dernières années sont relativement bien connus : le groupe a mis à la porte son chanteur et co-fondateur Jon Anderson en 2008 alors que celui-ci souffrait de graves problèmes respiratoires, pour le remplacer par le québécois Benoit David, avec lequel fut enregistré l’album Fly From Here en 2011. Puis, David fut remplacé à son tour après être tombé malade, et c’est l’américain Jon Davison, du groupe Glass Hammer, qui occupe depuis le poste de chanteur. Heaven & Earth est le premier album du groupe avec Davison, deux ans après son insertion au sein de la formation.
Au cours de notre cinquième et dernière soirée à NXNE, à Toronto, nous avons assisté à trois spectacles donnés par des artistes québécois, dont CTZNSHP, ainsi qu’à une performance d’enfer par la très charmante Courtney Barnett.
Lorsqu’on assiste à un festival comme NXNE, il est extrêmement difficile d’aller à tous les spectacles que l’on aimerait voir. Les différents lieux éparpillés dans la ville, le temps pour se déplacer entre chaque endroit, sans compter les nombreuses performances d’intérêt inscrites en même temps à l’horaire, sont autant d’obstacles qui nous barrent le chemin. Il faut savoir se laisser porter par la vague de la curiosité et être capable d’improviser. C’est un peu ainsi que s’est construit notre samedi, le jour 4 des festivités.
Le festival NXNE se poursuit à Toronto et notre collaborateur J-F Tremblay continue d’assister à plusieurs concerts pour nous. Retour sur un Jour 3 marqué par les prestations de The Pizza Underground, St. Vincent et Swans.
Notre collaborateur J-F Tremblay arpente pour nous quelques-uns des concerts les plus en vue à Toronto à l’occasion du festival NXNE. Jour 2 de son périple, avec Canailles, Sleigh Bells, Tune-Yards, Fuck Buttons et plusieurs autres.
La portion « musique » de NXNE s’est mise en branle mercredi soir. Le festival torontois, qui existe depuis 1995, propose des tonnes d’artistes à voir dans de nombreux lieux – scènes extérieures, bars, salles de spectacle, etc. Le festivalier curieux a l’embarras du choix. Cette première soirée nous a permis, entre autres, de voir sur scène les formations Thus Owls et Low au cours d’une soirée où le rock minimaliste était à l’honneur.
Son précédent disque, Chansons, nous semblait un peu tiède. Hommage au répertoire francophone, chanté entièrement dans la langue de Molière, l’album nous donnait l’impression de n’être qu’un interlude dans la carrière de Jill Barber en attendant une vraie nouvelle proposition. Et la voici enfin cette œuvre que nous attendions : Fool’s Gold, sixième entrée dans la discographie de la jeune femme de Vancouver. Et c’est de toute beauté!
Parfois, pour pleinement apprécier une œuvre musicale, de nombreuses écoutes sont requises. Souvent deux ou trois, quelque fois davantage. Dans le cas du plus récent album de tune-yards, le projet musical de la chanteuse Merrill Garbus, c’est plutôt une bonne dizaine d’écoutes qui sont requises pour commencer à réellement apprécier Nikki Nack, une série de chansons qui défient toute attente et toute logique, et qui prouvent que du chaos peut surgir la beauté.
C’est avec un album plus féroce, délirant et abouti que les huit joyeux lurons de Canailles nous reviennent. Ronds-Points, ce n’est peut-être pas encore l’album de la maturité [pour l’anecdote, le groupe a pensé intituler son disque « L’album de la maturité » pour se moquer des journalistes musicaux], mais c’est celui qui confirme que la formation montréalaise n’a rien d’un feu de paille.
Après cinq ans d’attente, l’écossais Paolo Nutini est de retour sur disque avec son troisième album, Caustic Love. Un disque déconcertant (pour les bonnes raisons), qui plonge l’auditeur dans une atmosphère sonore hors du commun. Il s’agit d’un disque soul et funk qui prend les meilleurs éléments de ces deux vieux genres et les intègre avec finesse dans une musique qui est bien de son temps.