Gilles G. Lamontagne
Critique (théâtre, danse, classique)
Originaire de Saint-Roch de Bellecombe en Abitibi où il a passé son enfance, Gilles G. Lamontagne est un journaliste culturel avec une solide carrière de plus de 40 ans.
Il a complété son cours classique au collège Mgr Prince de Granby, puis son cégep au même endroit, pour ensuite tourner le dos à l’université au profit de nombreux voyages à l’étranger des plus formateurs.
Dès son arrivée à Montréal en 1971, il est engagé par le magazine Week-End à Montréal où il fera ses classes, avant une incursion dans le monde de l’édition où il a agi à titre de directeur de production aux Éditions de l’Aurore, puis à VLB éditeur, dès leur fondation. Gilles G. Lamontagne a écrit des centaines d’articles, dont au quotidien La Presse où il a été critique de théâtre, ainsi qu’au Devoir, et dans de nombreux magazines, dont L’actualité et Châtelaine.
À Radio-Canada dès 1980, il a été tour à tour intervieweur, chroniqueur, reporter et animateur à la radio, ainsi que correspondant à Paris pour les émissions culturelles sur le réseau national.
Gilles G. Lamontagne travaille actuellement à un livre d’entretiens avec et sur Robert Lepage, sur une longue période de création et dans plusieurs pays. L’arbre crochu du Père Brochu est sa première aventure dans l’univers du conte.
Pour rejoindre Gilles G.: tvyyrftynzbagntar@ubgznvy.pbz
Le 36e Festival International du Film sur l’Art, qui court jusqu’au 18 mars, met l’accent sur la musique cette année avec pas moins de 11 films sur les arts de la scène.
Andréane Leclerc est une diplômée de l’École nationale de cirque en 2001, plus précisément en tant que contorsionniste. Alors que Dany Desjardins a d’abord fait des études en arts visuels avant de s’inscrire à l’École de la danse contemporaine de Montréal. Les deux artistes se sont rencontrés sur la production de Mange-Moi, présentée d’abord à Tangente en 2004, et ils ont eu envie de retravailler en duo cette fois, histoire de mettre en commun le langage artistique propre à chacun.
Une pièce d’une terrible acuité sur le transhumanisme, l’intelligence artificielle forte, l’humain augmenté, la technologie appliquée au médical, la primatologie, la nanotechnologie au service de la procréation et aussi bien dire, l’avenir tout proche de la race humaine.
À n’en pas douter, les Grands Ballets ont beaucoup de fervents amis. Le parterre du Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts était bondé pour l’annonce de la programmation de la saison 2018-19 par son directeur artistique Ivan Cavallari.
Ils viennent du Japon, des États-Unis, d’Allemagne, de France, de l’Angleterre, du Québec, et même de Mongolie. Ils ont tous été triés sur le volet, champions en leur discipline de cirque, constituant la 3e édition des Coups de cœur présentés à la TOHU jusqu’au 4 mars dans une mise en scène limpide et bien aiguisée de Fernand Rainville.
C’est vendredi soir, à la Cinquième Salle de la Place des Arts, dans le cadre de Montréal en lumière, que le jeune comédien français Alexis Moncorgé jouera la 300ième représentation d’Amok, une nouvelle adaptée par lui que l’auteur autrichien Stefan Zweig publia en 1922. Une pièce noire, un récit abyssal de mort, mais s’avérant un véritable porte-bonheur pour le comédien qui lui valut le Molière de la Révélation masculine en 2016.
Par un curieux revers du destin, c’est une écrivaine mystique honnie nous arrivant tout droit du Moyen Âge, Marguerite Porete, brûlée vive sur le bûcher du Grand inquisiteur en son temps à cause de ses écrits, qui vient marquer la réouverture officielle de l’Espace Go, devenu un théâtre ultra moderne, sans dévier de sa mission fondatrice qui est de donner la parole scénique aux femmes artistes.
Exactement 20 ans après sa création chez DUCEPPE dans la mise en scène de Serge Denoncourt, Le Chemin des Passes-Dangereuses, l’une des pièces de Michel Marc Bouchard les plus jouées dans le monde, revient au bercail avec une nouvelle distribution dirigée en toute complicité artistique par Martine Beaulne. Un succès assuré.
La symphonie no 1 en ré majeur, dite « Titan », d’après le roman éponyme de l’écrivain allemand Johann Paul Friedrich Richter, a grandement marqué les débuts houleux de l’immense compositeur autrichien Gustav Mahler, également chef d’orchestre et pianiste ayant vécu de 1860 à 1911. Ainsi, la Titan est un cadeau musical inestimable que l’Orchestre symphonique de Montréal offre pour un deuxième soir ce jeudi sous la direction sans failles de Kent Nagano à la Maison symphonique.
Martin Faucher, directeur artistique du Festival TransAmériques, vient de déclencher la frénésie coutumière à l’approche du FTA en dévoilant six spectacles en théâtre et en danse qui feront partie de la 12e édition, du 23 mai au 7 juin, dans 17 hauts lieux culturels à Montréal, transformant chaque fois la ville en capitale bouillonnante des arts vivants à l’international.