Aude Garachon
Collaboratrice
Aude Garachon est actuellement finissante au certificat de journalisme de l’Université de Montréal. Elle a complété une licence d’histoire à l’université de la Sorbonne, à Paris. Rock, indie, folk, mais aussi théâtre, Aude Garachon est passionnée par la culture sous toutes ses formes. Elle a exercé sa plume dans plusieurs journaux, comme Quartier Libre, journal indépendant de l’UdeM, ou bien Les Actualités CDN-NDG.
Pour rejoindre Aude: nhqrtnenpuba@fbefgh.pn
Le morceau phare de son dernier album, She was a boy, est sublimée par l’ensemble musical qui allie habilité technique et créativité pour accompagner la voix aux milles facettes de Yael Naim. La rythmique prend alors une couleur orientale et la mélodie, servie par l’accordéon, se fait mélancolique.
Très vite, le personnel de sécurité sur scène est débordé : ils essayent tant bien que mal de freiner les dizaines de jeunes intrépides grimpant sur scène et qui, le temps d’une mélodie, essayent d’embrasser Jared ou de chanter en chœur avec Cole.
Très vite, on est surpris par l’étrange énergie dégagée par le groupe. En effet, le charisme de Murray Lightburn et Patrick Krief, aux devants de la scène, laisse dans l’ombre le bassiste Roberto Aquila, et le multiinstrumentiste Rob Benvie. Quant à Natalia Yanchak, claviériste, chanteuse et accessoirement femme de Murray, elle ressemble à une adolescente au regard emprunt d’une poétique tristesse.
Entre ballades mélancoliques et tangos piquants, DeVotchKa confirme son talent pour la scène. Le groupe réussit à créer des univers complètement différents le temps d’un air, à alterner les genres et les ambiances sans que le public décroche.
Avec « 100 lovers », Nick Urata et ses partenaires signent un album innovant et surprenant. Le quartet originaire de Denver maîtrise l’art de la fusion des genres : folk, indie rock, gypsy et flamenco, le cinquième opus de DeVotckKa est un véritable patchwork musical. Mélancolique, poétique, lyrique, ce disque est une véritable invitation au voyage.