On entend souvent plusieurs doléances (justifiées) envers les shows au Centre Bell : trop grand, trop froid, mauvais son, bière trop chère, trop de monde… Sans compter que ces jours-ci, l’avenue des Canadiens-de-Montréal (la rue où se trouve l’entrée) a l’air d’un boulevard syrien. Pas très invitant. Mais quand Gorillaz s’amène à Montréal et nous donne un spectacle comme celui d’hier, on réalise que c’est possible de présenter un show d’amphithéâtre parfaitement réussi sans artifice, sans longueur et sans surjeu.